Journal de bord de l'Harmattan |
Thu, 20 Jull 2017 16:00:00 - A Scafati près de PompĂ©i N° 1018 - Capri c’est pas fait
16h00 TU et 18h00 en France, 18h en Italie.
Bonjour Ă tous,
Depuis plusieurs heures des camions entrent en permanence dans ce ferry, je n’en reviens pas du nombre qu’il peut contenir. Nous devons larguer les amarres à 20 heures mais des camions continuent à s’engouffrer dans la gueule béante pendant encore une demi-heure. Finalement le ferry doit s’avouer vaincu, les deux dernières remorques doivent rester à quai, plus faim !
La traversée se passe sans problème, la mer est calme et on a l’impression d’être resté à quai. Les couchettes sont très confortables, comme des enfants nous nous battons pour la couchette supérieure, c’est Francine qui gagne. A 5h30 le réveil du bord sonne, le ferry rentre dans le port de Naples. Je passe un long moment à observer le déchargement et je suis émerveillé par la machinerie des rampes de descente.
Nous devons maintenant trouver un appartement pour ce soir. Nous y passons du temps car nous comptons nous y poser pour 4 jours et rayonner autour. C’est super, très grand et très confortable avec une place de parking. Nous sommes à côté de Pompéi. Nous ne pourrons en disposer qu’à partir de 15 heures. Qu’allons-nous faire en attendant ?
Francine me dit : Capri ce n’est pas loin. Je regarde la carte et nous décidons immédiatement d’aller en reconnaissance jusqu’à Sorrento, lieu d’embarquement pour l’île de Capri.
Nous roulons bientôt sur la magnifique route de corniche qui surplombe la baie de Naples (Strada Panoramica). La vue est superbe et nous avons le temps d’en profiter car c’est extrêmement embouteillé à la mi-juillet. On pourrait se croire sur la côte d’Azur du côté de Menton.
Il est 11h lorsque nous arrivons à la magnifique station estivale de Sorrento. Quelle belle petite ville ! Elle est perchée tout en haut de la falaise qui tombe à pic dans la Méditerranée. Tout le haut de la falaise est rempli d’immenses parcs avec des hôtels pour milliardaires, et une petite bande au pied de la falaise comporte des plages noires de monde ainsi qu’un mignon petit port d’où partent les ferries pour Capri.
Le temps de trouver une place de parking (en fait le parking municipal qui se trouve creusé dans la montagne) et de descendre un immense escalier pour retrouver le port, il est midi et trop tard pour partir sur Capri. Nous décidons de déjeuner dans un petit restaurant ombragé en bordure de mer. C’est comme toujours extrêmement agréable, le patron parle un peu français et les poulpes sont délicieux.
J’ai tout de même repéré que même en pleine saison des places restent libre dans la marina pour recevoir Harmattan et je sais que non, Capri n’est pas fini, je crois que j’y reviendrais un jour avec mon bateau. L’endroit me fait trop rêver.
A bientĂ´t
Jean-Louis |
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