Journal de bord de l'Harmattan |
Thu, 06 oct 2017 22:00:00 - 39°51’S 73°19’W N° 1036 - Vers la fin de l’escale Chilienne
19h00 heure du bord, 22h00 TU et 24h00 en France. Marina La Estancilla
Bonjour Ă tous,
Je commence à sentir une forte odeur d’eau salée ! Un bateau n’est jamais totalement prêt mais à un moment il faut bien prendre la mer. Ce soir tous les problèmes connus ont été solutionnés.
Hier je me suis attaqué au problème de pilote automatique. J’ai démonté le tuyau hydraulique qui fuyait et je suis parti en ville. A la fin du voyage en bus je me suis retrouvé seul et j’ai essayé de faire comprendre au chauffeur mon problème. Tel un taxi il m’a conduit jusque devant la porte du petit atelier hydraulique de la ville. En quelques minutes et pour moins de 10€ mon problème a été solutionné.
Après déjeuner j’ai réalisé un fusible pour mon guindeau. Malheureusement en perçant la barrette de cuivre du fusible de 450A pour essayer de le ramener autour de 150A mon forêt a cassé et je me suis planté fortement le bout du foret restant sur la perceuse dans le doigt. Nathalie et Peter ont gérés le problème parfaitement en me faisant une poupée avec du papier toilette et du scotch de masquage. Ce soir cela va mieux, je n’ai plus trop mal.
Aujourd’hui j’ai grimpé en haut de mon mât principal afin de régler le problème de mes feux de navigation et de ma girouette anémomètre. Ce soir tout fonctionne et je suis content d’avoir réussi à tout solutionner.
La météo des prochains jours devrait me permettre de partir. Le challenge est d’arriver jusqu’à la latitude de Valparaiso car ensuite les vents portants au Nord en longeant la côte sont réguliers.
Aussi demain je vais faire l’avitaillement, puis je vais passer payer la marina car nous sommes ici dans une annexe mais les services administratifs sont en ville. Il ne me restera plus qu’à effectuer les formalités de sortie du pays.
Mis à part le fait de laisser ici des amis je ne regretterais pas Valdivia. C’est paraît il la ville où il pleut le plus au monde. La pluie tombe en permanence, jour et nuit sans s’arrêter. C’est incroyable ! L’air se charge d’humidité en passant au dessus de l’océan Pacifique et, à cause de la Cordillère des Andes le ciel se vide ici. Comparativement, on pourrait dire que la Bretagne possède un climat semi-désertique.
Hier soir nous avons passé une super soirée. Tous les jours je me rends compte que je comprends de plus en plus facilement mes amis et maintenant je peux participer aux conversations.
A bientĂ´t
Jean-Louis |
"Bonne navigation, Jean -Louis! Nous sommes Ă Majorque, en chemin vers les Canaries."
Envoyé par petra wolfinger le 06-10-2017 à 17:33
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