Journal de bord de l'Harmattan
Sun, 14 Jan 2018 18:00:00 - A Cormeilles en Vexin
N° 1080 - Un beau dimanche d’hiver

19h00 en France, 18h00 TU.


Bonjour Ă  tous,

Depuis huit jours je suis au lit avec la grippe. J’ai bien essayé
d’aller au bureau deux ou trois fois mais très vite je suis obligé de
rentrer, trop cassé pour pouvoir travailler. Et puis maintenant je
n’arrive plus à me mettre debout, j’ai réussi à me casser le dos en
restant au lit ! J’ai hâte d’être à demain midi car j’ai rendez-vous
avec mon ostéopathe.

C’est un superbe dimanche d’hiver qui se termine. Dès ce matin un
soleil pale s’est levé dans un beau ciel bleu, les petits oiseaux du
ciel ont voltigé toute la journée dans le jardin et un bon feu de bois
a rendu l’atmosphère très agréable dans le salon. Qu’elle journée
sympa !

C’est le premier weekend post fêtes et c’est bon, c’est le repos
absolu, que cela fait du bien.

Mon frère est sorti de l’hôpital vendredi, trois semaines après son
accident. C’est justement le temps qu’il faut pour que le cœur
cicatrise après un infarctus. Au niveau neurologique il n’a aucune
séquelle, c’est formidable. Il doit maintenant se remettre avant
d’attaquer début février une rééducation cardiaque.

En attendant il porte 24 heures sur 24 un gilet qui surveille son cœur
en permanence. S’il constate un problème cardiaque et sans réaction de
mon frère dans les quinze secondes il choc le cœur exactement comme un
défibrillateur. C’est beau la technologie ! J’espère qu’il n’y a pas
de bug dans cet appareil !

La semaine dernière une petite flamme s’est éteinte. Quel destin !
Quel talent ! Lors de mes traversées transocéaniques elle a passé des
jours à chanter en boucle dans le carré du bateau. Combien de fois
j’ai attendu puis relancé « Quand on n’a plus rien à perdre » ce duo
mythique et tellement talentueux qu’elle faisait avec ce tant regretté
Daniel Balavoine.

Quelle était forte cette femme ! La vie ne l’a pas épargnée, elle lui
a servie le meilleur mais Ă©galement le pire. Perdre sa fille Ă  19 ans
de mucoviscidose, c’est monstrueux. Et pourtant elle ne regrettait
rien. Bien au contraire je l’ai entendue se réjouir, dire « Quelle
chance j’ai eu, je l’ai connue pendant 19 ans ! ».

Quel exemple ! Après avoir perdu son mari si tôt combien auraient
plongé dans la dépression ? Combien auraient trouvé la vie injuste et
insupportable ? Et bien non, elle dit « Quelle chance j’ai eu de le
rencontrer et de passer toutes ces années avec lui ! ». Il faut dire
qu’avec tous ces malheurs c’est la seule façon d’arriver à survivre.

J’ai un contrôle médical ce mercredi avec mon néphrologue, les
analyses sont bonnes, mon greffon se porte à merveille. Mais j’ai
encore des lésions de peau. Je retourne en visite à l’hôpital Saint
Louis à la fin du mois. J’espère que tout sera géré pour que je puisse
retourner au bateau début Avril.

A bientĂ´t


Jean-Louis


"bonjour mon ami,
je sens à la lecture de ton blog que l'air du large te manque et que tu commences à tourner en rond avec le quotidien... hum cela te démanges déjà ? allez un peu de patience et ton fidèle coursier des mers sera prêt à enfourcher les vagues de l'atlantique nord !!en attendant prend soin de toi et de ta "peau"
bonne journée
bernard"


Envoyé par bernard lannion le 27-01-2018 à 08:11

Sommaire
Commentaire
Précédent
Suivant