Journal de bord de l'Harmattan |
Tue, 10 Apr 2018 00:00:00 - A Liton Bay Marina N° 1101 - Mise Ă terre Ă Linton Bay
19h00 heure locale, 0h00 TU, 2h00 J+1 en France
Bonjour Ă tous,
Je devrais plus exactement écrire bonsoir car j’attaque ce petit mot après une dure journée de travail. Ce matin debout à 5h30, il fait encore nuit. Mais le temps de la douche, du petit déjeuner et de la vaisselle (je la fait une seule fois par jour), le soleil commence à se lever.
J’ai encore une foultitude de petites choses à faire, la lessive, changer le filtre à gasoil, monter une prise électrique dans la cambuse, m’occuper de mettre aux endroits ad hoc les vieilles batteries, l’huile de vidange, les filtres …
Je déjeune de bonne heure car la sortie d’Harmattan est prévue juste après le déjeuner. En fait je prépare toujours des repas pour quatre puis je mets les trois portions restantes après le déjeuner dans des petites boîtes que je range dans mon frigo et qu’il me suffit de réchauffer les fois suivantes.
La sortie de l’eau se passe sans problème, il faut dire que je n’ai jamais vu un slip aussi imposant. C’est un 160 tonnes alors qu’Harmattan n’en fait que 16 !!!! Et la largeur est phénoménale, je pense forcément à ma copine Pétra et à son immense catamaran. Ici elle n’aurait pas de problème pour le sortir.
Je suis en train de regarder mon bateau sortir de l’eau lorsque je vois arriver deux copains que j’ai connu à Buenos Aires. Nous nous sommes ensuite suivis jusqu’à Ushuaïa. Le monde des grands navigateurs est extrêmement petit.
La première constatation est que je vais avoir beaucoup de boulot, il y a énormément de petits coquillages qu’il va falloir gratter. Les locaux qui passent me dise « Mucho traballo ! ». Il faut encore que je raccorde à l’électricité. C’est compliqué dans cette marina, heureusement que j’ai des dominos !
Puis j’enfile la combinaison, et je m’y colle. Que c’est dur. Bien entendu je pourrais le faire faire mais je ne suis pas un consommateur, gratter la coque et passer l’antifouling fait également partie du contrat. Quel énorme plaisir je vais avoir ensuite lorsque mon bateau va filler avec le vent en fendant les flots !
Bon, je vous quitte là pour ce soir car je suis mort. Je dois encore préparer ma salade de tomate et je n’ai qu’une idée, me jeter dans ma couchette.
Le vrai problème est maintenant de poster cette lettre. Le wifi est en panne depuis trois jours et d’où je suis le GSM passe excessivement mal.
A bientĂ´t
Jean-Louis |
"HolĂ Guapo! Certainement, je retiendrai ton conseil, et si jamais je passerai par Panama et j'aurai envie de m'envoler, je le ferai Ă Linton Bay,
Bisous de l'armatrice de l'IMMENSE Largyalo, qui aimerait t'aider Ă gratter le ventre...de ton bateau. "
Envoyé par petra le 11-04-2018 à 23:21
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