Journal de bord de l'Harmattan |
Mon, 03 Jun 2019 13:00:00 - Dans le TGV Paris / Aix en Provence N° 1225 - WE Ă Etretat
13h00 TU, 15h en France
Bonjour Ă tous,
C’est en observant de près les prévisions météo que l’idée m’est venue. On est lundi 27, je suis dans le TGV qui me descend dans le Sud et je découvre alors que la météo prévoit un temps exceptionnel pour le WE de l’Ascension. Je ne peux pas rater cette occasion, je cherche alors une chambre sur la côte, entre Le Havre et Dieppe mais il n’y a plus grand-chose.
Je n’ai pas encore intégré qu’il y a un grand pont et que beaucoup vont en profiter pour prendre un peu de repos. Je cherche sur Airbnb mais il n’y a plus rien. Finalement je me décide pour Etretat et je décroche une des dernières chambres disponibles. C’est un peu cher mais je souhaite une chambre au cœur même de la station. Je n’ai plus qu’à prendre mes billets de TGV pour revenir du Sud vendredi soir et repartir ce lundi après-midi comme j’en ai l’habitude.
Samedi matin je ne traîne pas au lit, j’ai trop hâte de partir. Je sors les deux motos qui brillent de tous leurs feux avec leurs chromes bien astiqués. Pour Francine c’est une grande première, une vraie grande aventure pour la jeune motarde qu’elle est. Nous avons prévu un minimum de bagages et les deux paires de sacoches vont suffire. Hier soir j’ai rechargé les intercoms et cette nuit mon téléphone qui va faire office de GPS dans son boitier installé sur le guidon.
Le pique-nique de midi dans son sac isotherme rempli déjà un peu plus d’une sacoche. Mais avant de partir il faut encore arroser le jardin, deux pieds de tomates, quelques fraisiers et le jeune cerisier. Il faut également remplir les mangeoires de graines pour « oiseaux du ciel ». Enfin à 9h30 je referme le portail, nous voilà partis.
Francine a son tout nouveau blouson de moto, c’est une vraie motarde. De mon côté j’ai un très vieux ciré de bateau. Ce n’est pas très sérieux pour faire de la moto mais j’attends pour la fête des père un vrai blouson d’aujourd’hui, homologué avec des coques qui protègent les coudes et les épaules. Il fait un temps magnifique, c’est un réel plaisir de rouler.
Une demi-heure plus tard nous sommes à Gisors où nous faisons le plein de nos bolides et repartons par les petites routes direction Rouen. Francine a un peu de mal pour rester dans ma roue, il n’y a que quelques mois qu’elle roule réellement. Après avoir suivi la vallée de l’Andelle nous nous arrêtons pour déjeuner au bord d’une petite rivière sur une pelouse avec des bancs.
Il y a 200 kilomètres à parcourir, je ne dépasse jamais les 80 kilomètres par heure. Nous arrivons à l’entrée d’Etretat vers 15 heures, harassés mais heureux. C’est la « ducasse », la fête avec les manèges et il y a un bouchon de 3 km à l’entrée de la ville. Heureusement avec nos motos nous pouvons nous faufiler et trouver une place sur les graviers du monument aux morts.
J’adore Etretat, nous y venons régulièrement. La mer est belle et un vieux gréement tire des bords devant la plage. Le soir nous trouvons un restaurant qui sert une vraie friture de jeunes d’éperlans, pas plus de 7 cm. C’est un régal ! Je termine cette magnifique journée par une coupe normande, trois boules de sorbet à la pomme qui baignent dans du vieux Calvados, c’est à pleurer.
Ce dimanche matin nous mangeons nos pains au chocolat assis sur un banc face à la mer. Il fait un temps merveilleux, c’est du bonheur à l’état pur. Après avoir fait les courses pour le pique-nique nous repartons vers 10 heures. Le GPS nous propose une autre route par le pays de Bray.
Après le déjeuner pris dans une prairie équipée de bancs nous repartons. Les villages sont beaux mais les rues étroites. A un moment la route fait un crochet à angle droit. Une voiture surgit et me saute au visage. Je saute sur les freins, la moto glisse et je me retrouve bloqué sous elle. Aïe ! mon coude. Heureusement Francine ne panique pas, elle béquille et vient me libérer. Accompagnée de la conductrice de la fameuse voiture elles relèvent la moto et je peux me dégager. Vivement mon nouveau blouson qui m’aurait sauvé le coude.
Nous arrivons à la maison vers 15 heures et passons le reste de la journée allongés à nous reposer. C’est fatigant la moto. Quel magnifique weekend ! Une seule réflexion, sur 400 kilomètres parcourus j’ai compté 4 jeunes sangliers morts sur le bas-côté de la route !
A bientĂ´t
Jean-Louis |
"AH les freins d'une YAMAHA Custom 250 sont spongieux diront nous ! Pour ton blouson je connais une adresse motoshopping.com ils sont sérieux !"
Envoyé par TARDIEU le 04-06-2019 à 15:51
"Quasi deux tour-du-monde en voilier sans un ongle cassé... deux jours en moto, un coude en vrac... Beaucoup trop de risques "ingérables" en moto... Je te souhaite une bonne remise en forme Vaillant-Intrépide-Cap'tain ! "
Envoyé par Regis Deschamps le 05-06-2019 à 06:24
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