Journal de bord de l'Harmattan |
Mercredi 14 Aout Ă 16h00 TU, 18h en France - Au Mont Dore N° 1230 - Escale au Mont Dore (14/08/19)
Bonjour Ă tous,
Je ne comprends pas pourquoi je ne suis jamais venu passer des vacances en Auvergne et plus particulièrement dans le Massif des Volcans. C’est pourtant un endroit extrêmement agréable, avec des centaines de randonnées à faire dans des sites tous plus beaux les uns que les autres. Et puis je suis frappé par la gentillesse et l’amabilité des commerçants. La pression touristique n’est pas trop violente et laisse aux habitants le bonheur de partager leur pays. Mais avec une seule vie à vivre, je ne verrai pas tout !
Nous sommes arrivés lundi soir après une route assez sympa, tout juste 500 kms d’autoroute sous un temps favorable malgré quelques orages locaux. J’ai loué un petit studio pimpant avec une chambre, un petit coin cuisine et un « salon » équipé d’un canapé lit. Ce deuxième couchage va permettre à ma grande sœur Solange et Jean-Pierre, son mari, de nous rejoindre quelques jours.
Mais nous avons eu une grosse frayeur lundi soir. En déchargeant les motos j’ai fait une grosse erreur. J’ai enlevé en premier la sangle principale qui passait sur les selles afin de comprimer les amortisseurs et tenir les motos plaquées à la remorque. Puis j’ai retiré les autres sangles en n’en gardant que deux par moto. Pour la première moto à descendre, il ne restait que deux sangles extrêmement tendues (par l’amortisseur, soit environ 200 kg) sur l’arrière de celle-ci.
Je suis ensuite monté sur la remorque entre les deux motos pour tenir celle à descendre en premier et j’ai demandé à Francine de retirer la sangle extérieure. Celle-ci était verticale et elle n’a pas réussie à la débloquer. Je lui ai alors demandé de retirer l’autre. Grosse erreur !!!
La moto, propulsée par l’amortisseur arrière a bondi et pivoté autour de la sangle encore en place. Bien entendu je n’ai pas pu la retenir et je l’ai vue se jeter de la remorque pour atterrir au milieu de la rue. Mon cœur n’a fait qu’un tour, je l’ai vu totalement foutue. Mais la roue arrière est restée sur la remorque et des passants nous ont aidé pour finir de la descendre proprement. Bien entendu il y a des dégâts mais finalement c’est beaucoup moins grave que ce que j’avais imaginé.
Le tour chromé du pare-brise est un peu griffé, je peux le changer facilement. La casquette du phare est tordue, je vais devoir la redresser mais cela n’empêche pas de l’utiliser. Et puis le protège garde boue avant en inox est tout tordu empêchant la roue avant de tourner. Je l’ai démonté et je vais devoir lui redonner sa forme d’origine. Le garde boue avant est un peu griffé sur sa pointe avant et sur sa pointe arrière.
La moto roule et, après une nuit de sommeil l’affaire est un peu dans les rétroviseurs. On apprend à tout âge, je n’aurais jamais dû enlever la sangle principale avant d’avoir un peu détendu les sangles secondaires. Cela va me servir de leçon !
Hier nous avons consacré notre première journée au funiculaire du Capucin. Construit en 1898, il est classé aux Monuments Historiques et incarne les charmes de la Belle Epoque. Les deux cabines circulent sur une voie unique avec un croisement central. Elles sont reliées par un câble unique commandé par une étonnante machinerie installée dans la gare supérieure.
Les immenses roues crantées, les monstrueuses courroies en cuir, les axes gros comme ma cuisse, évoquent les « Temps Modernes » de Charlie Chaplin. Tous les systèmes de transmission sont d’origine, seuls des systèmes de sécurité sont ajoutés. Nous avons déjeuné sur place, au Salon des Capucins avant de redescendre par les petits chemins de randonnée.
Aujourd’hui nous avons fait une visite à la « Grande Cascade », une cascade de plus de 30 mètres que l’on rejoint par un chemin bien aménagé mais assez pentu. Le dénivelé est d’environ 250 mètres et c’est suffisant pour moi. Nous avons piqueniqué avant de redescendre. Le temps est magnifique même s’il est un peu frais.
A bientĂ´t Jean-Louis
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