Journal de bord de l'Harmattan |
Samedi 25 Avril 2020 Ă 16h00 TU, 18h en France - A Port Saint Louis du RhĂ´ne N° 1266 - La limite des dĂ©mocraties
Bonjour Ă tous,
Heureusement, j’étais assis ! Je suis resté bouche bé lorsque j’ai entendu le Président de la plus grande nation mondiale affirmer avoir une excellente idée : Nettoyer les poumons des malades au gel hydroalcoolique ou à l’eau de javel !!!!!
Une telle bêtise est ahurissante. Comment le peuple a-t-il pu élire à la présidence un être d’un niveau intellectuel si pauvre ? Lorsque je pense que ce personnage a les commandes d’une arme atomique qui peut vitrifier le monde, j’ai peur. On pourrait penser que la démocratie installe à la tête du pays le meilleur chef, le leader charismatique le plus performant pour faire progresser le pays, le meilleur capitaine d’industrie tout en étant le général d’armé le plus à même de diriger le pays dans les guerres commerciales d’aujourd’hui.
Mais il n’en est rien, je pense que si l’on élisait nos dirigeants aux dés le résultat ne serait pas bien différent de ce que l’on voit avec les systèmes démocratiques. Un autre exemple est le premier ministre anglais. Qu’il était ridicule lorsqu’après s’être vanté d’avoir passé son après-midi dans un hôpital COVID à serrer les mains des malades, il s’est retrouvé en réanimation !
Et puis il y a maintenant l’hécatombe brésilienne avec son président qui s’accroche à ne prendre aucune mesure de confinement. Mais nous n’avons pas de leçons à donner aux autres. Quelle honte lorsque les américains avaient développé un jeu électronique où notre Président monté sur un scooter essayait de rejoindre Julie en tentant d’éviter les pièges posés par Valérie et Ségolène.
Je pense que la république démocratique n’est pas un bon système et que nous avons atteint ses limites. Le peuple est incapable de gouverner. Comme à la foire de Paris, c’est toujours le meilleur bonimenteur et souvent le plus menteur qui va récolter tous les suffrages.
En attendant je gère la pénurie. Lors de mes dernières courses, il y a quinze jours je n’avais pu obtenir que deux petites plaquettes de beurre. Comme disent nos politiques aujourd’hui « j’ai eu des tensions sur le beurre » ces quinze derniers jours. Nous ne sommes pas tous fait pareil devant le manque. Pour ma part je prends des mesures drastiques et immanquablement je me retrouve à l’arrivée avec encore un stock important. Pour le beurre je n’en ai consommé qu’une seule plaquette alors qu’habituellement il m’en aurait fallu trois !
Plus dur, la gestion des manchons. Pour stratifier je passe la résine avec un rouleau type « rouleau de peinture ». Autant dire que le lendemain le manchon est dur comme de la pierre et il en faut un nouveau à chaque fois. Malheureusement le confinement est arrivé brutalement et je n’avais que deux manchons pour deux mois de travail. Impossible ? Et bien non.
J’ai pris un bocal ayant contenu des cornichons et je l’ai rempli d’acétone. Ainsi, tous les soirs, après avoir roulé mon rouleau sur un mur afin de limiter au maximum la résine résiduelle, je plongeais celui-ci dans mon bocal que je refermais hermétiquement. C’était comme un animal conservé dans du formol ou bien comme une poire dans une bouteille d’eau de vie. Ainsi je ne suis passé au deuxième manchon qu’au bout d’un mois d’utilisation du premier. Comme quoi il y a des solutions à toutes les situations.
Cette semaine j’ai collé puis stratifié les cloisons dans mes deux réservoirs de gasoil. Aujourd’hui j’ai engagé la poste cuisson. En effet je dois recuire la résine. J’ai installé une ampoule de 100W dans chaque compartiment, posé le couvercle et mis sous tension. J’obtiens ainsi une température de 45 degrés. Après 24 heures de ce traitement je vais pouvoir tester l’étanchéité. J’ai hâte !
A bientĂ´t Jean-Louis
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