Journal de bord de l'Harmattan |
Samedi 15 AoĂ»t 2020 Ă 17h00 TU, 19h en France - A Cormeilles en Vexin N° 1275 - La cuisinière d’étĂ©
Bonjour Ă tous,
J’adore cuisiner ! J’aurais pu en faire un métier mais uniquement dans l’excellence. Pour moi la cuisine est un art et je suis toujours hérissé lorsque certains parlent de « recette authentique ». Il n’y a pas de recette authentique, on peut parler de la recette de untel (la recette de la mère Poulard, la recette de Joël Rebuchon) mais pas de recette authentique.
Pour ma part j’essaie en permanence d’améliorer mes plats, j’ajoute un peu de ceci, je diminue un peu de cela, je modifie les conditions de la cuisson jusqu’à obtenir le goût qui me convient parfaitement. Cela peut prendre des années car n’étant pas cuisinier professionnel d’une part et étant parfaitement éclectique d’autre part je cuisine énormément de recettes différentes.
Comme j’ai décidé de rester à la maison cet été j’ai acheté un Weber à gaz 3 feux plus un petit réchaud sur le côté. Quel bonheur ! J’ai découvert la cuisine d’été. De plus, avec la canicule cela m’a évité de cuisiner à l’intérieur et, ainsi, de garder mes pièces au frais, fenêtres fermées et volets mis clos.
Beaucoup comparent ces « barbecue » à gaz avec les classiques barbecue à charbon de bois. Cela n’a absolument rien à voir et ils ont été très mal nommés. D’ailleurs mon barbecue classique vieux de plus de 20 ans m’a lâché et, malgré mon Weber, je m’en suis racheté un immédiatement.
On aurait dû appeler ces appareils « cuisinière d’été ». Ils remplacent les plaques de cuisson et le four en les améliorants grandement. J’ai été surpris et ravi de découvrir une face cachée de la cuisson que je ne connaissais pas. La plus grande différence est la température atteinte. Ainsi lorsque qu’un four de cuisine peut plafonner au grand maximum à 270 degrés, ces « barbecue » d’extérieur à gaz peuvent atteindre rapidement les 350 degrés et ça change tout.
Et puis il y a également cette facilité à faire varier la chaleur ambiante. Toute la subtilité vient du couvercle qui peut s’ouvrir complètement ainsi que de ces bruleurs qui possèdent une très large plage de puissance. Un seul exemple, la pizza maison. Il faut savoir qu’un vrai four napolitain chauffe entre 420 et 430 degrés permettant ainsi une cuisson en une minute et trente secondes. C’est bien ce qui fait la différence avec la pizza que l’on cuit en 12 minutes dans son four à la maison. Avec mon Weber je cuis ma pizza en 3 minutes et demi, ce n’est pas encore la pizza napolitaine mais cela s’en approche.
Et puis il y a la plancha en fonte ! En fait, grâce au couvercle il s’agit là d’une plancha four et c’est fou ce qu’on peut y cuisiner. Que de découvertes, que de goûts subtils inconnus jusqu’alors, que de possibilités à explorer ! Je me régale ! Bien qu’on appelle cet appareil un barbecue depuis que je l’ai, je n’ai encore jamais réalisé de grillades. Je les fais sur mon appareil à charbon de bois.
En fait je passe un été inoubliable, c’est bien parfois de ne pas partir et de rester chez soi. Autour de mon appareil je construis une véritable cuisine d’été mais c’est une autre histoire que je vous raconterais une prochaine fois.
Amitiés Jean-Louis
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"Hum ! Ton article nous met l'eau Ă la bouche. Excellent! Merci!"
Envoyé par Olivier masurel le 26-08-2020 à 11:46
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