Journal de bord de l'Harmattan
Jeudi 22 août 2024, à 20 h TU, 22 h en France, 22h en Allemagne. - A Dortmund
N° 1387 - Une soirĂ©e Ă  Dortmund



Bonsoir Ă  tous,

Ça y est, la balade est partie ! Nous avons décollé de Cormeilles ce matin un peu après 9 heures, la voiture est chargée à bloc de poches et de matériel de dialyse. Nous avons une chance extraordinaire pour cette première journée de vacances, le temps est magnifique, le ciel est bleu et nous avons eu tout au long de la route une moyenne de 25 degrés. C’est extrêmement agréable.

Je me dis en permanence que je suis béni des dieux. Je repense sans cesse à ce néphrologue de l’hôpital de Pontoise qui n’avait qu’une obsession, me repasser en hémodialyse. Il prenait pour prétexte que mon cathéter était coudé et qu’il ne fonctionnerait jamais en s’appuyant sur une radio illisible. C’est inadmissible, heureusement que j’ai refusé. Cela n’a pas été facile, car je n’étais pas sûr de moi, je ne suis pas médecin. Grâce à cette méthode de dialyse, j’ai pu me rendre au Spitzberg et maintenant aux îles Féroé.

J’ai fait une première dialyse avant de partir puis ce midi, après une seconde dialyse en roulant, nous nous sommes arrêtés à Mons, en Belgique. Nous nous sommes rendus sur la Grand-Place. Superbe ! Bordée de terrasses, de cafés et de restaurants l’ambiance est très vivante, très « vacances ». Elle est bordée de façades magnifiques, mais l’architecture de celle de l’hôtel de ville est à tomber par terre.

Après un bon restaurant, nous repartons et, rapidement nous pouvons apercevoir sur le bord droit de l’autoroute le fameux ascenseur à péniche de Strépy-Thieu. A chaque fois que je passe par là, je suis impressionné par cette prouesse technique. Pendant longtemps cet ouvrage sur le canal du Centre a été le plus grand ascenseur à bateaux du monde.

Il est maintenant supplanté par l’ascenseur du barrage des Trois Gorges en Chine. L’ascenseur de Strépy-Thieu fait franchir à des bateaux au gabarit pouvant aller jusqu’à 1 350 tonnes un dénivelé de plus de 73 mètres.

Nous entrons ensuite en Allemagne. Immédiatement mon GPS m’indique que la vitesse n’est plus limitée. Après la limitation à 130 en France puis à 120 en Belgique, tous les chevaux de ma Mercédès se lâchent et s’en donnent à cœur joie. Malheureusement le sucre d’orge passe très vite. Les camions sur la voie de gauche et les voitures très lentes réduisent rapidement les ardeurs.

Puis les limitations arrivent, certaines à 120, beaucoup à 100 et même à 80 kilomètres par heure. Les portions où la vitesse n’est pas limitée sont très rares. Mais, malheureusement, ce n’est pas le cas des embouteillages. Nous arrivons à Dortmund un peu avant 18 heures, épuisés.

Le temps de trouver où stationner, puis de trouver l’appartement et de s’installer, il est 19 heures. Nous partons faire une longue marche dans le « zentrum » délimité par le « Ring » comme dans beaucoup de villes. C’est très sympa.

Il n’y a plus qu’à rentrer pour la dernière dialyse de la journée en faisant un petit piquenique très agréable dans l’appartement. C’est une très belle première journée de vacances qui se termine.

A bientĂ´t
Jean-Louis


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