Journal de bord de l'Harmattan |
Dimanche premier septembre 2024, Ă 18 h TU, 20 h en France, 19h aux Ă®les FĂ©roĂ©. - A Torshavn N° 1397 - La vie aux Ă®les FĂ©roĂ©
Bonsoir Ă tous,
Il est 18 heures, nous sommes au parking du check-in. Çà , n’ouvre qu’à 20 heures et nous allons monter dans le bateau vers 22h30 ou 23 heures, nous avons donc quelques heures à patienter dans la voiture. Nous souhaitions passer un peu de temps dans un café, mais ils ferment tous à 18 heures, drôle de pays.
Aujourd’hui nous avons fait une dernière balade dans les îles, ce midi nous avons pris notre déjeuner à l’Angus Steakhouse de Klaksvik. Quel endroit sympa, tout est au top niveau, une visite à ne pas manquer. Nous avons traversé plus de quinze tunnels, ils mesurent tous plusieurs kilomètres, ce soir nous avons notre dose.
On est ici en Scandinavie, tout nous le rappelle. Pour commencer, les jeunes enfants ont presque tous des cheveux d’un blond soyeux extrêmement clair. Puis il y a les habitations, elles sont typiques de cette région. Il y a un soubassement en dur puis la maison est élevée en petites lattes de bois blanc peintes dans des couleurs que l’on retrouve partout, du rouge foncé, du blanc, du noir, du jaune …
Ce ne sont pas des constructions en dur comme nous connaissons chez nous. Les toits sont souvent à faible pente, en tôle ondulée. De la tôle ondulée moderne, mais de la tôle ondulée tout de même. Certains toits sont en gazon. C’est surprenant, car il y en a même en pleine ville. Cela doit coûter plus cher et il y a de l’entretien.
Un peu partout il y a de tout petits ports. C’est souvent une jetée en grosses pierres, certainement provenant du creusement des tunnels. Nous n’avons pu voir que quelques rares voiliers, en revanche le nombre de petits bateaux à moteur est impressionnant. Le long de la mer, il y a également de très nombreux garages à bateau, tous dans le même format, avec des rails pour entrer et sortir le bateau.
Etrangement nous n’avons vu que de très rares bateaux en mer. La plaisance ici ne consiste pas à aller mouiller dans une crique pour se faire bronzer, c’est la pêche. Peut-être ce n’est pas la saison, peut-être le Féroïen à autre chose à faire.
Beaucoup d’entre eux ont quelques moutons (le billet de demain sera consacré aux moutons des îles Féroé). Ils ont des petites parcelles et nous en avons vu beaucoup dans les champs. Ils sont équipés de petits motoculteurs avec une lame à l’avant qui coupe l’herbe. Ensuite tout est fait à la main. On retourne le foin en famille, on le met en ligne et pour finir on l’entasse dans des filets verticaux afin qu’il sèche. Ensuite on le glisse dans de grands sacs en plastique.
Il y a plusieurs façons de gagner sa vie, la pisciculture tout d’abord, il y en a partout. C’est très dommage. Il y a la pêche, il y a des fermes qui élèvent des moutons sur d’immenses étendues. En revanche il n’y a pas de vaches, nous n’en avons pas vu plus d’une dizaine en tout. Et puis il y a l’espérance du pétrole. Il y en a aux îles Shetland qui ne sont pas loin. Ici on en cherche depuis une vingtaine d’années, est-ce un mirage ? Il y a également les subventions du gouvernement du Danemark. C’est environ 85 millions par an.
La langue parlée couramment est le Féroïen, mais on parle également couramment le danois et l’anglais. La monnaie est la couronne féroïenne qui a la même parité que la couronne danoise. On peut payer avec la CB à peu près partout.
A bientĂ´t Jean-Louis |
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