Journal de bord de l'Harmattan |
Wed, 19 May 2010 05:00:00 - 14°59 S 147°52 W N° 143 - L’atoll de Rangiroa
19H00 J-1 heure du bord, 07H00 en France Bonjour à tous, C’est vers 7 heures ce matin que nous franchissons la passe Tiputa et que nous entrons dans le lagon de Rangiroa après une traversée sans histoire. Après avoir doublé le cap sud d’Ahé, j’ai réduit le génois et ouvert la grand voile pour limiter la vitesse du bateau à 5 nœuds. C’est ainsi qu’au levé du jour nous étions devant notre destination. Qu’il est grand cet atoll, une fois franchie la passe on à l’impression d’une vaste mer sans houle. On ne voit pas les côtes en face, la ligne d’horizon est matérialisée par la rencontre du ciel avec la surface du lagon ! Il mesure 45 milles de long sur 18 de large. On pourrait faire tenir à l’intérieure toute l’île de Tahiti. Nous embouquons la petite passe entre la terre et le motu Nuhi Nuhi pour aller mouiller devant l’hôtel Kia Ora. L’endroit est paradisiaque, il y a déjà quelques bateaux, on a l’impression de naviguer dans une piscine. Après un petit déjeuner bien mérité, je mets l’annexe à l’eau et j’installe le moteur hors-bord. Nous asseyons de débarquer aux pontons de l’hôtel mais il est fermé et l’entrée est interdite. Dommage, en retournant au bateau nous apercevons notre premier requin. En relisant le guide nautique, il semble que le village situé près de la passe d’Avatoru est plus développé. Je relève l’ancre et nous faisons les 3 milles qui séparent les deux passes. La navigation est facile dans ce lagon et s’il y avait du vent nous pourrions être sous voiles. Il est très bien hydrographié. Ici le mouillage est juste à l’entrée de la passe. Je fais ma dialyse. J’imagine déjà le bon restaurant que nous allons trouver là bas. Moi j’ai encore envie de langouste. Il est midi, c’est l’heure où le lagon se vide et nous sommes dans une veine de courant. C’est assez impressionnant de voir l’eau passer en tourbillonnant de chaque côté du bateau. Mettre en place l’échelle, sur le côté du bateau est un exploit car elle est entrainée très fort par le courant, ensuite il faut ramener l’annexe au pied de l’échelle alors que le courant l’entraine très fort sur l’arrière. Je m’installe dans l’annexe et je suis un peu inquiet car tout à l’heure le moteur avait du mal à fonctionner. Nous nous interrogeons, est-ce raisonnable ? La perspective de cette langouste me galvanise et je lance le moteur, nous libérons l’annexe et je commence à remonter le courant. Nous n’avons pas fait 30 mètres que le moteur s’arrête. Je n’ai pas le choix, je saute sur les rames et je pagaie comme un forcené en travers du courant pour lutter contre celui-ci et en même temps me rapprocher de la plage qui se trouve à 200 mètres. Quel bonheur d’arriver sur cette plage. Nous voyons alors notre première raie. 80 centimètres de diamètre et une très longue queue pointue. C’est encore un village très sympathique, on croirait un village de vacances. Tout le monde nous dit bonjour en nous faisant de grands sourires et en nous regardant bien en face. C’est un peu plus grand ici, il y a même une banque. Le magasin d’alimentation est fermé. Nous allons jusqu’à la passe et discutons avec les pécheurs. Dans la passe c’est plein de poissons. Il y a une dizaine de raies qui rodent devant le quai. Mais nous n’avons pas vu de restaurant. Juste deux snacks, dont un sans clients. Nous allons dans l’autre et en guise de langouste c’est un poulet frittes avec une Hinano. L’étape suivante c’est la station service pour mon plein de gasoil. Je demande à la patronne du snack, c’est à 20 minutes à pieds. C’est sympathique de marcher un peu mais le soleil tape vraiment très fort. Arrivés sur place, très mauvaise nouvelle, ils ne livrent plus le gasoil à bord. Il va falloir trimballer des bidons. C’est bon pour aujourd’hui, je ne me sens pas d’entreprendre cette corvée. Comme il n’y a absolument pas de vent, j’ai décidé d’aller au lagon bleu, c’est paraît il magnifique mais il faut naviguer 3 ou 4 heures dans le lagon pour y arriver et cela ne peut être entrepris que par très beau temps ce qui est le cas. C’est ainsi que nous nous trouvons mouillés ce soir devant le motu Pomariorio, à une heure du fameux lagon bleu. A demain pour la description de ce fameux lagon bleu. Jean Louis |
"Good morning captain,
Bon, des petits soucis d'intendance, pas de langouste que du poulet, c'est vrai que c'est dur, le moteur HB qui te permet de te préparer les bras pour la séance de transport du GO...bref la routine, pour le reste, les poissons et l'orgie de turquoise sur tes photos...je bave sur mon clavier...et pourtant hier on est allé se ballader à la pointe Rouge, grand bleu, mistral force 7, eau turquoise ,plein de types en planche et kite surf, c'était super et puis déjeuner à la Grotte de Callelongue,c'était pas mal aussi (toujours pas de garde barrière), mais ton turquoise est quand même plus turquoise que le marseillais... Bon, maintenant on attend tes infos et tes photos du lagon bleu. Jacky
"
Envoyé par Jacky Peudevin le 19-05-2010 à 18:28
"bonsoir les petits... c'est Nounours qui vient passer un moment avec vous. A la lecture de tes messages je me rends compte que tu as un vrai problème de gas oil le prochain bateau ce sera la voile, la girouette, et les panneaux solaires et comme ça plus de stress mon petit jean louis. Tu rèves de Restaurants à chaque escale, est-ce que Francine aurait perdue la main ? j'ai le souvenir de bons petits plats bien mijotés quand j'allais vous voir à Cergy. Profitez bien tous les deux de cette belle échappée au Paradis.
amitiés bernard"
Envoyé par bernard lannion le 20-05-2010 à 21:27
"c'est sublime merci de nous faire part de toute cette belle nature dans le nord oa lesoleil mais il manque le lagon amitièes roselyned"
Envoyé par roselynedemeestere le 20-05-2010 à 22:05
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