Journal de bord de l'Harmattan |
Wed, 13 Oct 2010 11:00:00 - 115° 12E 8°44S N° 236 - La « Clearance out »
13H en France, 19 heures heure du bord, Bonjour à tous, La mission du jour était d’obtenir la « Clearance out », les formalités de sorties. Beaucoup plus facile qu’à l’arrivé, il suffit de passer voir toutes les administrations dans l’ordre suivant : l’immigration, la quarantaine, les douanes, la Navy et pour terminer le Harbour master. Avant de partir pour faire la tournée, il ne faut pas oublier de rédiger une « Crew list », une liste d’équipage en cinq exemplaires. Cette liste, outre le nom du bateau, son port d’attache, la date d’arrivé, le dernier port visité … comporte la liste de toutes les personnes à bord avec leur nom, nationalité, date et lieu de naissance, numéro de passeport … Chaque administration apposera sur les « crew list » un nombre impressionnant de coups de tampons, de grigris et de signatures puis gardera un exemplaire. Le Harbour master est chargé de vérifier que l’on est bien clair avec toutes les administrations et que celles-ci ont bien tamponné la « crew list ». J’ai attaqué à 8 heures, à 10 heures c’était terminé. Ensuite j’ai payé mes dettes à la marina. C’est impressionnant, j’ai eu l’impression de flamber avec tous ces billets. Rien que pour le gasoil, il y en avait pour deux millions de roupies, 40 gros billets de 50 000 roupies ! … mais moins de 140 euros pour 264 litres. Après la dialyse, c’était l’heure du super marché. Nous nous sommes rendus dans un supermarché australien, car semble-t-il le vin était moins cher qu’à Carrefour. Plus de 50 dollars quand même pour 4 litres. Pour le reste je n’ai rien acheté car la qualité n’était pas satisfaisante. Nous avons gouté le vin ce midi, c’est du vin de Bali, vraiment pas bon, cher et pas bon. Finalement nous sommes retournés à Carrefour pour faire l’avitaillement. Je compte une dizaine de jours pour aller à Singapour, il y a un tout petit peu moins de 1000 miles, à peu près la même distance que pour faire Darwin – Bali. La différence c’est qu’il commence à y avoir du vent de nord ouest et puis peut être les courants dans le nez. D’après Louis, qui est de la rivière d’Etel, nous partons en mortes eaux, du coup nous ne devrions pas rencontrer de courants trop forts. Puis c’était les adieux avec Wayan, notre chauffeur. Nous nous sommes serrés dans les bras, en quelques jours nous étions devenus copains. Hier soir, j’ai reçu mes voisins Allemands pour l’apéritif, ils ont pris la mer juste après. C’est dommage de se découvrir comme cela au tout dernier moment. Nous avons échangés nos mails et l’adresse de nos sites Internet et nous nous sommes promis de nous retrouver à Singapour. Ce soir c’est un bateau néo zélandais qui vient d’arriver. Il y a finalement pas mal de passages ici alors que c’est vraiment la fin de la saison. J’attends toujours mes bouteilles de gaz. J’espère que le gars ne va pas me faire faux bond. De toute façon, je ne partirais pas sans mes bouteilles, vides ou bien pleines. Finalement celui-ci vient de passer, sans mes bouteilles, il doit me les rendre demain matin vide car comme en Australie, il n’y a pas de butane en Indonésie, seulement du propane. Je crois que je vais changer mes bruleurs pour fonctionner au propane. Quelle bêtise d’avoir oublié de faire le plein à Papeete. A demain. Jean Louis |
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