Journal de bord de l'Harmattan |
Mon, 22 Aug 2011 07:00:00 - Clermont-Ferrand N° 341 - Un tour de France en 125 cc
9H00 en France A Clermont-Ferrand Bonjour à tous, En tout premier lieu, un mea culpa, j’ai confondu des bouquetins avec des chamois. Les animaux que j’ai côtoyés près du Nid d’Aigle étaient des bouquetins. Les photos que l’on voit généralement de ces animaux correspondent à des males dont le look est extrêmement différent de celui de la femelle. Les males peuvent peser jusqu’à 100 et même 120 Kg et portent des cornes énormes et annelées. Les femelles qui vivent en groupe avec leurs petits, séparément des males, sont beaucoup plus petites (entre 35 et 50 Kg) et surtout possèdent une paire de cornes très petite et sans anneaux. Elles sont assez proches des chamois par leur taille et la longueur des cornes. Un deuxième mea culpa, dû à la période des vacances, les mails n’ont pas été envoyés aux abonnés de ce blog pour les nouvelles « Prêt pour de nouvelles aventures » du premier août et « Une barque surchargée qui prend l’eau » du 7 août. Vous pouvez les lire en cliquant sur « précédent » au bas de ce texte. Mon tour de France des copains est en train de se terminer, dans une grande semaine je prends l’avion pour le Sri Lanka et de nouvelles aventures. Je vous avais laissé à Chamonix sous la pluie. Il a plut dimanche et lundi les nuages avaient envahi les montagnes à basse altitude. Impossible d’aller marcher. Nous sommes allés visiter une réserve d’animaux avec des bouquetins, des chamois, des cerfs, des daims … Mardi matin je pars à 13 heures pour l’Alpe d’Huez où se trouve mon copain Jacky. Quel bonheur cette petite moto. D’une part elle est très belle et surtout très légère. Pour descendre les cols c’est un festival de cale-pieds et je double tout le monde, je m’amuse beaucoup. Par contre dans la ligne droite en bas des cols, tout le monde me redouble, un petit faux plat avec le vent dans le nez et je plafonne à 60 kms/h. Pour monter les cols, c’est très technique, il faut changer de vitesse des centaines de fois. Saint Gervais, Megève, Albertville puis la route de Moûtiers, le col de la Madeleine, le col du Glandon, le Bourg d’Oisans avant la montée à l’Alpe d’Huez. J’y retrouve Jacky avec sa petite famille et des amis à eux, Monique et Max. Ambiance très sympa, nous dinons ensemble et mercredi matin faisons une heure et demi de marche en montagne. Je repars après le déjeuner. Il fait une chaleur terrible, c’est enfin le début de l’été. C’est maintenant la descente de l’Alpe d’Huez et encore un peu de montagne avant de rejoindre Gap puis Sisteron et Manosque pour d’arriver en soirée à Puyricard près d’Aix en Provence chez mes copains Sophie et Jean Michel. Cette balade en moto est un vrai bonheur. Je me régale des multiples odeurs que j’adore, l’odeur des alpages, des fleurs de prairie, des troupeaux, des feuillus, de l’humus et plus au sud des résineux et des aiguilles de pins surchauffées. A chaque étape j’arrive fatigué et fourbu mais heureux. Je revois des copains que je n’ai pas vus depuis plusieurs mois et c’est la fête tous les soirs. Jeudi après midi je repars pour Port Saint Louis du Rhône où je m’installe pour la nuit dans la cabine d’un grand catamaran chez mes copains Berti et Petra. Encore une soirée sympa. Sur le port je rencontre des copains et de nombreuses connaissances. Puis c’est la Camargue chez mes amis Richard et Montserrat. Nous sortons en mer avec le bateau de Richard, nous pêchons, nous baignons, ramassons des moules que Richard prépare avec talent. Quel bonheur d’être triste de repartir trop tôt, après ces heures trop brèves alors que l’on aurait envie de continuer à se voir. Je reprends la route du retour en début d’après-midi sous une chaleur épouvantable. Le long de celle-ci je vois un panneau lumineux qui indique 39 degrés. Avec mon casque et mon cuir, en plein cagnard, c’est dur. Après Montpellier, je me dirige sur Millau et c’est bientôt le Massif Central avec ses multiples cols entre 900 et 1200 mètres. La température est un peu plus fraiche. J’arrive à Clermont-Ferrand vers 22 heures pour y passer la nuit. Ce soir je serais rentré et mercredi matin je dois être à Caen à 7h30 pour un dernier check-up avant mon départ pour le Sri Lanka. Je vous laisse pour aujourd’hui car la route est encore longue et il va faire chaud. A bientôt. Jean Louis |
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