Journal de bord de l'Harmattan |
Wed, 15 Aug 2012 22:00:00 - A Concarneau N° 552 - Un 15 aoĂ»t Ă Concarneau
22H00 en France
Bonjour Ă tous,
Pour moi qui suis habitué à l’ambiance estivale des soirées méditerranéennes j’ai du mal à m’imaginer être un quinze août, j’ai l’impression d’un grand gâchis. Depuis cette nuit une énième dépression a envahi les côtes bretonnes. Cela a commencé par des orages avec tonnerre et éclaires puis le vent s’est mis à souffler, ruinant les efforts de tous ces gens qui s’étaient arrachés pour organiser les animations du 15 août.
Mon voisin de ponton, le bateau Popeye qui réalise des balades en mer pour les touristes n’a pas put sortir aujourd’hui du fait de l’état de la mer, il ne pourra certainement pas sortir demain non plus. Il a déjà très peu travaillé en juillet car il pleuvait tous les jours et dans 15 jours la saison est presque terminée.
Dur également pour le festival des filets bleus, l’énorme scène qui a été construite sur le parking devant Harmattan est inutilisable, le vent a arraché les tentures, les artistes se produisent sur une toute petite scène de remplacement. Le grand feu d’artifice de Bénodet qui devait avoir lieu ce soir est annulé à cause du vent, peut-être pourra-t-il être reporté ?
Lundi soir Pierre-Yves avait organisé un dîner avec Christiane, une prof d’anglais. Elle m’a aidé à répéter mon discourt pour le 15 septembre à Strasbourg. Malheureusement la traduction n’est pas parfaite et nous avons dû interrompre le travail pour faire refaire la traduction. Néanmoins nous avons passé une super soirée, Jean-Marie, un copain marin à Pierre-Yves, avait apporté des souris d’agneau de son élevage personnel, c’était délicieux. Traditionnellement la soirée s’est terminée par de merveilleux irish coffee maison.
Hier matin, en me levant, j’ai constaté qu’il n’y avait pas de vent. Rapide toilette, petit déjeuner sur le pouce et je me suis jeté sur le génois. Il est facile à mettre en place même seul à condition qu’il n’y ait pas de vent. J’utilise la poupée du guindeau électrique pour le hisser. En une heure et demie l’affaire était réglée.
J’ai continué ma journée par de la mécanique. Le chalenge était d’arriver à extraire ce boulon de pompe à eau brisé dans le bloc moteur. Sur les conseils de mon ami Richard, j’ai réglé la pince étau pour saisir fermement le boulon puis, à l’aide de mon petit chalumeau à oxygène, j’ai chauffé copieusement autour du boulon avant de le saisir avec la pince étau et de le faire jouer. Cela m’a pris une bonne heure mais quel bonheur de le voir sortir à la fin. J’ai pu ensuite remonter la pompe à eau neuve et lancer le moteur pour tester, tout est OK.
Ce matin c’était électricité, changement d’un interrupteur HS dans la salle machine, réparation d’un néon, recherche d’un faux contact dans le WC avant. C’est incroyable comme dans un bateau tout s’oxyde.
Demain c’est vacances et tourisme. Je vais rendre visite à mon adjudant qui s’est installé pour ses vieux jours à environ une heure d’ici. J’étais engagé, j’ai passé cinq ans à l’armé et nous avons fait ensemble les quatre cents coups.
A bientĂ´t.
Jean-Louis |
"La fille de l'adjudant te salue et espére te voir un de ces jours et peut être pourras tu lui raconter quelques 400 coups fait avec son papa.En tant qu'infirmière je te tire mon coup de chapeau et te félicite pour ton courage,j'aimerai que les personnes malades puissent prendre exemple sur toi et garder ainsi espoir.Bises et à bientôt"
Envoyé par Lallemant èpouse Brillon Brigitte le 16-08-2012 à 22:43
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