Journal de bord de l'Harmattan |
Sun, 08 Sep 2013 16:00:00 - 36° 33 N 29° 04 E N° 669 - Olu Deniz
18h en France, 19h heure du bord.
Bonjour Ă tous,
Nous arrivons hier en milieu d’après-midi à Nuri’s Beach, dans Bayindir Limani, au Sud de Kas. Je suis revenu dans ce lieu plein de souvenirs pour déguster à nouveau une casserole de fruits de mer. Les parents Nuri qui sont encore aux fourneaux font une cuisine traditionnelle turque absolument divine et je ne suis pas loin de l’addiction.
Ce matin départ à 6 heures car il y a un peu de route pour revenir sur le golfe de Fethiye. Je n’ai pas l’intention de faire un stop à Kalkan où je ne trouve rien de particulièrement intéressant. Il n’y a pas le moindre souffle d’air et nous naviguons sur un lac. A midi j’allume le barbecue pour cuire des brochettes de mouton, c’est délicieux.
Une fois le cap Koetue burun paré, un peu après midi, il n’y a plus qu’à se laisser glisser le long de la côte que je longe assez serrée pour profiter du spectacle. La région se nomme Yedi Burunlar, les sept caps, et ces montagnes qui tombent dans la mer sont imposantes. Vers 13h45 j’entre dans Koedueruemsue limani, entre Aydogdu Burun et Kislecik Burun. Cette petite échancrure dans la montagne n’est pas référencée dans les guides et c’est un bonheur.
Imaginez un petit triangle de verdure avec une plage d’environ 150 mètres en sable fin, profond d’environ 300 mètres avec une cascade au bout de la pointe. Le tout est entouré de falaises qui tombent de plusieurs centaines de mètres à la verticale. C’est grandiose ! Quelques jeunes campent ici, il y a un bar installé sur un surplomb en pierre. C’est le bien nommé « Rock Café ». De nombreux arbres de toutes essences et en particulier des palmiers apportent la fraîcheur dans cet endroit paradisiaque.
Je mouille dans 7 mètres, fond de sable de bonne tenue, une petite sieste réparatrice et puis c’est le grand plouf. Le bonheur absolu, l’eau est bonne et absolument cristalline. On peut compter les petits grains de sables malgré les 7 mètres de fond !
Je repars à 16h30 pour Olu Deniz, qui veut dire la mer calme. C’était il y a 35 ans un petit bijou. Imaginez un petit lac intérieur d’environ 500 mètres de diamètre où l’on accède en bateau par un étroit passage dans la falaise. Plages de sable fin, entouré d’arbres verts, c’était un endroit absolument exceptionnel totalement sauvage.
Mais, en 1983 les autorités décident d’en interdire l’accès. Les rares bateaux de plaisance auraient pollué le site. Aujourd’hui c’est une véritable ville qui s’est bâti ici, des dizaines d’hôtels, de ressort et de tout ce qui va avec. On ne voit plus que du béton à perte de vue, quel dommage.
Finalement je jette l’ancre à 18 heures derrière Gemiler Adasi, je reviens toujours aux endroits que j’aime. J’ai pris l’habitude de mouiller à la Turc, même s’il n’y a que 10 mètres de fond j’envoie mes 100 mètres de chaîne et j’embosse à terre. C’est très sécurisant, il ne peut rien arriver même en cas de très gros coup de vent.
A bientĂ´t.
Jean-Louis |
"cher JL, loin des tumultes de la rentrée.. enfin nous avons encore du ciel bleu en journée. mais comme vs le constater le béton envahi. je vous embrasse jeanine"
Envoyé par jeanine barbier le 08-09-2013 à 21:13
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