Journal de bord de l'Harmattan |
Mon, 14 Oct 2013 21:00:00 - Aix en Provence et Paris N° 682 - Au sec pour l’hiver
23h en France. Dans le TGV entre
Bonjour Ă tous,
Je suis en train de rouler à grande vitesse vers Paris, dans ma tête, il y a encore la nuit pendant laquelle j’ai traversé l’archipel de la Magdalena avec l’observation constante des feux pour valider les indications du lecteur de cartes dans ce véritable labyrinthe. Quelle nuit ! Que de souvenirs avec ces orages tout autour de moi ! Je me souviens m’être dit : Dans quelques jours tu seras à Paris, profite de ces moments inoubliables.
Hier nous avons eu beaucoup de chance, la météo était absolument idéale pour désarmer les bateaux. Grand soleil et une très légère brise. C’est un travail épuisant, il faut hisser progressivement chaque voile en la rinçant au jet de chaque côté jusqu’à ce qu’elle soit totalement déployée. Ensuite, pendant que les voiles sèchent, il faut les déshabiller, enlever les bosses de ris, enlever les lattes, libérer la bordure …
J’ai commencé avec les trois voiles bômées, l’artimon, la grand voile et la trinquette. A partir de midi j’ai pu commencer à retirer ces voiles et à les traîner sur l’aire bétonnée pour qu’elles finissent de sécher avant pliage. Avant de déjeuner j’ai déroulé mon génois neuf et je l’ai rincé. Il est resté légèrement bordé pour sécher pendant les meilleures heures de la journée.
Après déjeuné, j’ai plié l’artimon, la trinquette puis la grand voile, seul c’est assez difficile. Ensuite j’ai déployé mon vieux génois et j’ai traîné dessus mon génois neuf pour les comparer. Mon génois neuf me semblait plus petit mais en fait il n’en est rien. Les guindants font la même taille, par contre le point d’écoute est environ 40 centimètres plus haut mais la bordure est également environ 40 centimètres plus longue. Cela revient au même au niveau surface mais l’avantage est que j’aurais plus de visibilité sous le génois.
Hier soir j’étais mort mais j’ai tout de même pris le temps de préparer le bateau pour sa sortie de l’eau ainsi que pour le rincer totalement au jet. Cette dernière opération était peut-être superflue car ce matin il a plu des cordes toute la matinée. J’en ai profité pour hiverner le désalinisateur. La vanne de purge m’a donné des soucis et j’ai dû démonter une partie de l’appareil.
Enfin en début d’après midi c’était la sortie de l’eau, Harmattan a rejoint son copain Nounours, le bateau de mon frère sur le terreplein. J’ai immédiatement tiré l’eau et l’électricité pour nettoyer la carène au karcher. C’est toujours beaucoup plus facile lorsqu’on le fait immédiatement après la sortie de l’eau.
Cette semaine j’ai divers rendez-vous médicaux, test à l’effort, ophtalmo, test pour voir comment mon ostéoporose à évoluée. Et vendredi j’ai une conférence à Vichy. Je ne sais pas si je vais pouvoir revenir au bateau rapidement car j’ai un peu de travail au bureau.
A bientĂ´t.
Jean-Louis
PS : Je n’ai pas pu poster ce mail plus tôt. |
"bisous de roselyne bon courage pour les examens en union vendredi moi rien bien neuf que du vieux
our les examens en union vendredi"
Envoyé par roselynedemeestered le 17-10-2013 à 16:58
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