Journal de bord de l'Harmattan |
Sat, 05 Apr 2015 19:00:00 - 12° 58’ S 38° 31’ W N° 783 - Mauvaise pioche
19H00 TU, 21h00 en France.
Bonjour Ă tous,
Ces voyages pour rejoindre mon bateau ou pour rentrer en France sont toujours un peu longs et éprouvant. Je me suis levé à 6h20 afin d’attraper le RER pour rejoindre Orly par Chatelet Les Halles et Antony. Après presque une heure et demie de train je suis arrivé à Orly à 9h15 et mon avion pour Madrid part à 11h35. J’ai le temps de prendre un nouveau petit déjeuner et d’acheter un sandwich pour manger dans l’avion.
A Madrid l’escale n’est pas très longue et je ne dois par trainer car l’aéroport est tellement étendu qu’il faut une demi-heure de marche assez rapide pour passer du terminal E au terminal A. J’ai juste le temps de m’acheter un nouveau sandwich et de le déguster, l’avion pour Salvador décolle à 15h35. J’adore les aéroports et en particulier celui-ci. En fait j’adore voyager tout simplement.
Ensuite c’est la partie pénible du voyage, plus de 9h de vol auxquelles il faut additionner les temps d’attente à l’immigration puis aux bagages et enfin aux douanes où je dois arriver à « vendre » au douanier mon « importation » de pièces détachées pour mon propre bateau comme à chaque fois.
Finalement j’arrive sur Harmattan à 21h heure locale. Il me faut une heure pour prendre possession du bateau, remettre tout en marche, aérer … Je découvre alors que la souillarde est totalement pleine et je sors 250 litres d’eau de mer. J’ai toujours un problème d’entrée d’eau, mais où ?
Ensuite je ne peux résister au plaisir de monter en ville haute avaler une délicieuse Caïpirinha et profiter de l’ambiance Samba au milieu des musiciens et des danseurs. Je fini par me jeter au lit totalement crevé à 23h30, 4h30 dans mon espace temps du matin après une journée de 22 heures !!!
Avec le Jet Lag ma nuit est difficile, et je suis debout à 5h30h n’en pouvant plus de rester au lit. Cela tombe bien j’ai du boulot. Il y a plein de choses à faire sur Harmattan.
Je pars faire les courses vers 9 heures. J’ai fait le point sur mon cash, un peu moins de 180 Réals mais je ne me souviens plus que cela ne représente qu’environ 60 euros. Le taxi à l’aller m’en taxe déjà une vingtaine. C’est en achetant quelques bouteilles de vin que je réalise mon erreur. A 21 Réals la bouteille, ça va vite. Du coup je refais un tour complet de l’hyper marché pour remettre en rayon la moitié de ce que j’avais mis dans le caddy.
En effet, pour ne pas risquer de me faire dépouiller je voyage léger, pas de montre, pas de téléphone portable et pas de portefeuille, donc pas de carte de crédit. Une fois passé la caisse il ne me reste que 17 Réals, un peu juste pour le taxi retour. Dans le taxi, j’ai en permanence les yeux sur le compteur et à 16 Réals j’arrête le taxi et fini à pieds. La marche sous le cagnard avec les bras qui s’allonge à porter ces sacs de courses sera ma punition.
En effet il fait extrêmement chaud, c’est 30 degrés à l’ombre la journée et 25° la nuit. Mauvaise pioche, je comptais faire mes formalités de départ mais c’est Vendredi Saint et tout est fermé. Il va falloir attendre mardi maintenant. Je pense que je vais aller sur l’île d’Itaparica et je ferais un saut à Bahia mardi avec la navette.
En effet le Brésil étant une fédération il faut faire les formalités de sortie puis à nouveau les formalités d’entrée à chaque changement d’état, c’est assez pénible.
Hier après midi je me suis allongé à 16 heures et j’ai fait un non stop jusqu’à 5h30 ce matin. Me voilà remis en ligne. J’ai déjà réglé pas mal de problèmes et de petites réparations sur le bateau. Le plein d’eau est fait ainsi que la dernière lessive. Je largue les amarres à 10 heures et je jette l’ancre devant l’île à 12h45.
A bientĂ´t
Jean-Louis |
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