Journal de bord de l'Harmattan
Sun, 24 Jan 2016 22:00:00 - A Rio de Janeiro
N° 841 - Corcovado



22hTU et 23h00 en France.



Bonjour Ă  tous,

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Non, la météo n’y est
pour rien, il fait un temps formidable. Mais l’organisation pour se
rendre au pied du « Cristo Redentor », le fameux « Christ Rédempteur
», enfin le Corcovado est à revoir en totalité.

C’est tout simple, si c’était à refaire je ne m’y rendrais pas.
J’aurai préféré aller voir ce chef d’œuvre d’architecture qu’est le «
Museu do Amanhã ». Si vous aimez les jolies choses, si vous aimez
l’architecture, et si vous avez cinq minutes n’hésitez surtout pas,
tapez « Museu Amanha » dans votre moteur de recherche et dégustez,
vous ne serez pas déçu.

Mais revenons à cette journée que l’on préfèrerait oublier. Pourtant
tout avait bien commencé, nous étions de bonne heure à la Rodoviãrio
afin d’acheter nos billets de bus pour demain. Puis un bus nous avait
emporté jusqu’au pied du funiculaire qui permet de gravir les 700
mètres d’altitude afin d’atteindre la fameuse statue.

Stupéfaction, il n’est pas encore 10 heures mais il n’y a plus de
funiculaire avant 18 heures !!!!!

La solution de secours est d’utiliser les services de navettes
automobiles. Une première navette nous grimpe rapidement à la station
intermédiaire. Là, il faut faire la queue pour acheter les billets
afin de pouvoir grimper plus haut. Il y a une file spéciale pour les
femmes enceintes et les séniors. Heureusement car nous sommes amenés
malgré tout à faire 5 heures de queue, oui je dis bien 5 heures dans
le soleil et sans manger car ici il n’y a rien.

Nous atteignons finalement le sommet Ă  15h15, juste au moment oĂą la
brume envahie le site. Chouette, nous allons nous consoler, il y a un
restaurant. Nous nous installons mais on nous prévient aussi tôt qu’on
ne sert plus de repas, c’est trop tard. Quelle déconvenue. Il faut
maintenant essayer de faire des photos lorsque par moment la brume se
déchire.

Nous arrivons tout de mĂŞme Ă  manger un hot dog puis il faut encore
faire une heure de queue pour redescendre. C’est trop pour moi, suite
à mes diverses opérations je ne gère plus tout et malgré ma couche mon
short est trempé, je tousse en permanence, je suis épuisé et je n’ai
qu’une hâte, me retrouver dans la chambre.

Je ne comprends pas que ce site soit si mal géré, cela n’empêche pas
les touristes de venir mais ils pourraient venir encore plus nombreux
et surtout laisser sur place des devises.

Pour ma part j’ai toujours été réfractaire à ces heures interminables
de queue. Autant la journée d’hier avait été une réussite, autant
celle-ci est un échec. Au niveau intermédiaire il y a pourtant tout ce
qu’il faut pour créer un espace intéressant comme cela a été fait au
Pain de Sucre.

C’est ainsi. Nous serons au bateau demain vers 13 heures. J’ai hâte de
le retrouver et de constater son Ă©tat.

A bientĂ´t

Jean-Louis
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