Journal de bord de l'Harmattan |
Wed, 25 Mai 2016 24:00:00 - Dans l’aĂ©roport de Sao Paulo N° 886 - En transit Ă Sao Paulo
21h heure locale, 24hTU et 2h J+1 en France.
Bonjour Ă tous,
Je suis excité comme une puce, j’aime les voyages. J’adore partir, retrouver mon bateau, affronter un pays étranger, une langue étrangère, me confronter à de multiples difficultés, traverser les océans seul sur Harmattan…. Mais j’adore autant revenir, retrouver ma famille, mes petits enfants, mes enfants, ma femme, mon travail, ma moto, ma voiture, mes habitudes et toutes les bonnes choses de la France. Ma vie est un véritable rêve.
Lors d’un congrès de néphrologue à Saint Malo mon ami Maurice Laville a dit - Jean-Louis est un aventurier J’ai été un peu choqué, je n’y avais jamais pensé - Cela ne te gène pas que l’on dise que tu es un aventurier ? - Non
Finalement j’ai réalisé toute la pertinence de cette observation. J’ai besoin de bouger en permanence, de faire des choses, d’apprendre, de découvrir, de construire. Je suis incapable de rester devant une télévision, de jouer à un jeu électronique ou même de jouer tout simplement aux cartes. Cela ne m’intéresse pas, j’ai l’impression de perdre du temps et de ne pas profiter à fond de la vie.
De plus j’ai besoin d’équilibre et cette dualité entre ma vie en solitaire, à l’étranger sur mon bateau et ma vie en France auprès de ma famille et de mon travail me convient parfaitement.
L’été arrive en France, j’aime énormément cette saison, les barbecues en famille, mes petits enfants qui jouent sur la pelouse, dans la cabane en bois que je leur ai construit, sur le pont de singe entre la cabane et la fourche du grand saule pleureur ou bien encore pendus à la grande tyrolienne.
C’est la toute première fois que je rentre en France pour y trouver l’été alors que j’arrive d’un pays où c’est déjà l’hiver et où il ne fait pas chaud. Cela me change, ce serait extrêmement agréable s’il faisait beau mais j’ai regardé les prévisions météo sur Paris, pas fameux, beaucoup de pluie, il va falloir patienter un peu.
J’ai hâte également de recommencer les séances de plongée avec mon copain Gildas, mes garçons et mon gendre. Nous allons rapidement effectuer nos premières plongées en mer. Les plages du débarquement ne sont qu’à 3 heures de route et les épaves sont nombreuses. C’est une perspective très excitante.
Je vais retrouver aussi mon bureau avec plaisir, faire le point avec Francine, Christophe, Didier et Remy sur la marche du Groupe et très vite je vais me faire absorber par le tourbillon des affaires, les problèmes à résoudre, les solutions à trouver et les décisions à prendre. Encore une activité qui me permet de vivre la vie sans temps morts.
Et puis je vais très certainement enfourcher la moto pour de grandes virées à travers la France afin de rendre visite à mes copains. Mon vol de retour pour Montevideo décolle le 17 septembre à 23 heures, cela me laisse presque 4 mois pour profiter à fond de tous ces moments formidables qui m’attendent.
Mon bonheur serait parfait si j’avais réussi à régler ce problème de chaudière. Est-elle en panne ? Je vais devoir m’informer mais lorsque l’on cherche sur Internet le SAV de Webasto n’a pas une très bonne réputation, dommage. De toute façon il faut que j’arrive à comprendre et à solutionner car je ne pourrais descendre dans le Sud sans chauffage.
Malgré tout beaucoup de travail a été effectué et le bateau va repartir en excellent état. C’est très important surtout pour affronter ces passages difficiles. J’ai commandé une grand voile neuve. J’ai demandé 4 ris (mon frère dit que j’ai profité qu’en Thaïlande le riz n’est pas cher, c’est mieux en le disant qu’en l’écrivant d’ailleurs). Avec 17 m² de toile au troisième ris c’était encore un peu trop dans le très gros mauvais temps, lorsque le vent atteint et dépasse les 50 Nœuds.
A midi trente Denis est venu me chercher, Marie avait préparé un très bon repas et j’ai visité avec plaisir la propriété qu’ils viennent d’acquérir au bord du Rio Solis. Ils sont en train de rénover la maison et ont entrepris des gros travaux. Difficile de vivre dans le bruit et la poussière. Puis Denis m’a conduit à l’aéroport en me parlant de sa vie professionnelle dans les différents pays où ils sont passés. Quelle belle carrière !
J’ai décollé de Montevideo à 17h50, après une escale de 2h30 à Sao Paulo j’arriverais à Paris Charles de Gaulle demain à 14h55. Cette fois j’ai pris la TAM, les avions sont beaucoup plus confortables et je connais bien ce vol Sao Paulo/Paris pour l’avoir pris plusieurs fois. Je suis assez bien habitué et ces horaires me conviennent bien.
A bientĂ´t
Jean-Louis |
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