Journal de bord de l'Harmattan
Wed, 12 Jul 2017 19:00:00 - A Savoia di Lucania
N° 1011 - En Campanie Basilicate



19h00 TU et 21h00 en France, 21h en Italie.


Bonjour Ă  tous,

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, hé bien le monde est à nous !!!

Sur le tableau d’affichage des départs ce matin nous étions tout en
haut de la liste, les premiers à décoller de Roissy Charles de Gaule,
à 6h05 ! Quelle idée de faire décoller des avions si tôt, c’est
inhumain. Bien qu’ayant pris un hôtel à l’aéroport la sonnerie de
l’alarme nous a tout de même levés à 3h15, les vacances commencent
fort.

Heureusement, la météo affiche un beau rond jaune jusqu’à la limite
des prévisions aussi bien pour Naples que pour Syracuse, c’est du
bonheur en perspective. Comme nous en avons l’habitude maintenant,
nous voyageons légers avec chacun une seule valise de cabine pour tout
bagage. Vive la liberté !

Première escale à Milan, pas de rond jaune, il fait gris et triste,
nous sommes encore trop élevés en latitude, il va falloir patienter un
peu. Nous atterrissons Ă  Naples dix minutes avant onze heures. La
visibilité est très médiocre, est-ce la pollution ? Dès la sortie de
l’avion la chaleur nous saute dessus méchamment.

Le temps de quitter l’aéroport, de rejoindre la gare centrale en bus
et de prendre possession de notre Fiat 500 de location (en fait c’est
une arnaque, on nous donne encore une fois une Panda), il est 13
heures 15. Ma première impression de Naples n’est pas très bonne, la
ville est vieillotte, mal entretenue et sale. Et puis il y a ces
attroupements de migrants près de la gare. Qu’attendent-ils ? Quel
énorme problème humanitaire ces migrants !

A 14 heures, nous prenons enfin la route pour le Sud. Nous ne sommes
pas encore sortis de Naples que nous découvrons la cause de ce qui
ressemble à de la pollution. Une véritable catastrophe est en train de
se jouer, tout le parc naturel du VĂ©suve, toute la montagne est en
feu. Il y a des dizaines et des dizaines de départs de feu souvent à
plusieurs kilomètres les uns des autres.

Au début ce sont des petites fumées blanches puis, très vite, le feu
étant attisé par le vent, le brasier devient incontrôlable et
d’énormes nuages très épais d’un jaune sale envahissent tout. Je
m’attends à voir une noria de Canadairs mais non, il n’y en a que deux
qui essaient vainement de protéger quelques villas alors que nous
voyons des feus sur plus d’une cinquantaine de kilomètres.

Je n’ai vu une telle ampleur qu’une fois, c’était en 2007 lorsque je
remontais au mois de juillet le détroit de Patras. Tout le Péloponnèse
était en feu, la situation n’était pas maitrisée et le gouvernement de
l’époque avait été fortement mis en cause.

Après deux heures de blocage sur l’autoroute suite à un accident nous
arrivons à l’étape du soir vers 18 heures. Nous sommes à Savoia di
Lucania, un magnifique village médiéval perché à flan de falaise
dominant la vallée.

Merci Airbnb, ici il n’y a pas d’hôtel et la seule façon de profiter
du calme de l’endroit est de réserver chez l’habitant. Nous avons
beaucoup de chance, nous sommes accueillis par la Maman de Mick. Il
possède un petit « appartement » dans la maison mitoyenne de celle de
sa mère. Il vit à Londres et propose son appartement. C’est bien,
c’est propre, c’est confortable et la vue est superbe.

Nous passons la soirée à visiter ce magnifique village et à faire nos
courses pour le repas du soir. Demain nous continuerons Ă  faire du Sud
pour dormir demain soir dans le talon de la fameuse botte.

A bientĂ´t


Jean-Louis
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