Journal de bord de l'Harmattan |
Thu, 16 Nov 2017 22:00:00 - 9°37’N 79°35’W Ă Panamarina N° 1071 - La notion du temps
18h00 heure du bord, 22h00 TU et 24h00 en France.
Bonjour Ă tous,
Nous n’avons pas tous la même notion du temps. Est-ce lié au climat là où nous vivons ? Est-ce lié à nos origines ? Est-ce lié à notre éducation ? Est-ce lié à notre culture ? Est-ce lié à notre mode de vie ? Est-ce lié à notre personnalité ? Je ne sais pas.
J’ai toujours été habitué à respecter scrupuleusement l’heure de mes rendez-vous, une minute de retard et c’est pour moi une catastrophe. J’estime que l’exactitude est le minimum de respect que l’on doit aux autres. Malheureusement, même en France cette notion n’est pas toujours partagée.
Dans de nombreux pays cette attitude face à l’heure dite est à des années lumières de ce que nous connaissons. Un seul exemple, le pilote était planifié pour 15 heures, il arrive à 18 heures. Le résultat est que nous avons perdu trois heures à 5 ce qui fait 15 heures en tout.
Mais au-delà même des rendez-vous, ici la population passe son temps à attendre. J’ai été étonné de voir les locaux arriver à l’arrêt de bus plus d’une heure avant l’heure de passage théorique du bus. Et si celui-ci a une demi-heure de retard ils auront attendu une heure et demie sans que cela ne semble leur poser de problème !
Hier ma mission était de me rendre au supermarché afin d’effectuer les courses pour cette fin de semaine. En effet j’ai pris un billet d’avion pour rentrer dimanche. Finalement je ne me suis pas levé pour prendre le bus de 5h30, le seul qui passe devant la marina. Un autre passe à 7h30 au bout du chemin, à 2 kilomètres d’après le site Internet de la marina.
Je pars donc à 7 heures mais je n’en fini pas de marcher. Je m’apercevrais plus tard qu’en réalité il y a plus de 3 kilomètres et juste avant le dernier tournant j’entends le bruit d’un gros moteur et j’ai raté ce bus. J’ai dû attendre celui de 9h30 ! J’ai passé 15 minutes dans le supermarché et je suis rentré à 14h30, 7h30 en tout pour faire juste quelques courses (18 dollars en tout) ma notion du temps en prend un sacré coup.
La pièce que Jean-Paul devait fabriquer pour sortir Harmattan est terminée aussi nous devrions essayer de faire l’opération demain. Il n’est pas sûr d’y arriver car le bateau est lourd, long et son tirant d’eau est élevé, je crois que toutes les cases sont cochées.
En attendant je m’occupe à nettoyer la coque qui en a bien besoin. J’ai acheté un gallon (3,785 litres) d’acide Muriatique (ancien nom de l’acide chlorhydrique). C’est parfait, il suffit de pulvériser l’acide sur la coque, laisser agir (j’adore ce travail) une minute puis rincer abondamment. Toutes les traces jaunes s’en vont et la coque devient d’une blancheur éclatante. Est-ce que cela fonctionne également pour les dents ?
Il a encore plu une bonne partie de la journée, il parait qu’en décembre cela se calme et qu’il ne pleut plus pendant plusieurs mois. C’est la saison sèche, la haute saison touristique dans les San Blas.
A bientĂ´t
Jean-Louis |
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