Journal de bord de l'Harmattan |
Sun, 19 Dec 2017 22:00:00 - A Tocumen, AĂ©roport International de Panama N° 1073 - Un parcours compliquĂ©
18h00 heure local, 22h00 TU et 24h00 en France.
Bonjour Ă tous,
Ouf, enfin un peu de repos et de détente ! Il est 17h15 et je suis attablé au bar restaurant « Air Margaritaville » de la zone d’embarquement de l’aéroport international Tocumen. Que c’est bon après tout ce parcours depuis Panamarina.
Ce matin dès que le soleil se lève je tourne, je vire et je vois bien que je ne vais pas rester très longtemps dans ma couchette. A 6 heures je suis debout. Je n’ai pas énormément de choses à faire mais c’est l’excitation du retour en France et le stress du parcours entre le bateau et l’aéroport qui m’animent.
A 7 heures alors que je prends mon petit déjeuner Michel du voilier « 3 Pence » se pointe en annexe car il ne se souvient plus très bien de l’heure à laquelle il doit venir me prendre. Je lui avais dit la veille qu’il passe à 11h30. Il a fait la fête hier soir et est un peu entre deux eaux. Nous finissons par convenir qu’il passe quand il veut à partir de 10 heures.
Après la toilette je remplie et boucle la valise puis je la porte à terre, c’est toujours cela de fait. J’en profite pour porter les poubelles. Ensuite c’est la routine habituelle, nettoyer le congélateur, couper le gaz, finir la vaisselle, couper les différents disjoncteurs en laissant les panneaux solaires entretenir les batteries, fermer les vannes de coque …
Cette fois, puisque je suis sous les tropiques, j’enfile un sac poubelle noir sur le panneau du carré et sur celui de la cabine avant. Cela évite que les UV abiment trop l’intérieur. Et puis je me prépare un petit casse croute pour la route, 2 œufs durs, 2 petits sandwichs, quelques tranches de salami et un petit morceau de fromage.
Il ne me reste plus qu’à dégonfler et stocker l’annexe. A 10 heures je suis prêt à partir, je n’ai plus qu’à attendre Michel et Jocelyne. Le stress monte mais il n’y a aucune raison, à 11h30 ils passent me prendre, un dernier bisou à Harmattan et me voilà en route.
Première déconvenue le pickup des copains qui devaient me conduire à l’arrêt de bus n’est plus là ! Heureusement je ne suis pas en retard. Je commence à partir à pieds en tirant ma valise sur les graviers mais Joceline va négocier avec le plaisancier qui possède un véhicule. Il accepte de me transporter. Qu’ils sont sympas ces copains plaisanciers !
A midi je me pose à l’arrêt de bus. Je suis bien en avance car celui-ci doit passer entre 13 heures et 13h30. Il n’y en a qu’un. Je reste tranquil mais surprise, à 12h30 le bus débouche du virage. Je n’en reviens pas ! En fait tout dépend du chauffeur. Si c’est un excité du champignon le bus a une demie heure à une heure d’avance par contre si c’est un super cool il peut avoir une heure de retard.
Ce bus me conduit jusqu’à Sabanitas où j’attrape un bus express pour Panama. Il est plein comme un œuf et je voyage debout, heureusement il y a la clim dans celui là . Puis je dois emprunter un troisième bus pour l’aéroport où j’arrive à 16h15 fourbu mais content d’avoir réussi cette mission.
Maintenant je n’ai plus qu’à faire traîner le temps pour arriver jusqu’à l’embarquement vers 20h30. Je vais pouvoir rêver de cette forêt tropicale dans laquelle va se reposer Harmattan au milieu des singes hurleurs que l’on entend à des kilomètres, des magnifiques singes capucins que l’on peut observer à quelques mètres, des paresseux à trois doigts qui sont incroyable de lenteur, des toucans si colorés …
A bientĂ´t
Jean-Louis |
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