Journal de bord de l'Harmattan |
Jeudi 17 juin 2021 Ă 17h00 TU, 19h00 en France - A Bordeaux N° 1295 - La fĂŞte du vin
Bonjour Ă tous,
C’est la fĂŞte du vin Ă Bordeaux du 17 au 20 juin. Un Ă©vènement qui, cette annĂ©e, a perdu un peu de sa frĂ©quentation en raison du contexte sanitaire actuel. MalgrĂ© tout, les Grands Voiliers sont lĂ . Le « MaritĂ© » et « El Galeón » sont arrivĂ©s hier matin sans problèmes mais pour « La NĂ©buleuse » et « Le Français » qui sont arrivĂ©s avec la marĂ©e du soir cela n’a pas Ă©tĂ© sans mal. En effet, alors qu’ils se trouvaient encore Ă une dizaine de Miles du Pont Chaban Delmas, un Ă©norme orage a Ă©clatĂ©.
Affronter un orage en mer n’est pas un problème mais sur une rivière, avec le courant de marée dans les fesses et la visibilité qui devient presque nulle c’est extrêmement stressant et compliqué. Par ailleurs l’ouverture du pont est programmée très précisément à la minute près, aussi il ne faut arriver ni trop tôt au risque de heurter le pont, ni trop tard car sa fermeture ne peut attendre. Et puis un peu plus loin, juste après le ponton d’honneur le Pont de Pierre est un obstacle infranchissable.
L’orage devait avoir lieu entre 18h et 21h mais rien ne venait. Aussi, vers 22 heures nous attendions le trois-mâts et son capitaine Olivier sur le ponton d’honneur lorsque le vent s’est mis à souffler en rafales, les éclairs ont commencé à embraser le ciel et d’énormes roulements de tonnerre n’arrêtaient plus de mettre l’ambiance. Puis quelques gouttes nous ont fait comprendre qu’il était temps d’aller se mettre à l’abri.
Heureusement notre appartement n’est qu’à deux minutes à pied. Nous avons attendu un peu devant la porte mais lorsque les gouttes sont devenues grosses comme des assiettes nous avons compris qu’il fallait rentrer et que nous ne pourrions assister à l’appontage du trois mâts « Le Français ».
Mais ce matin, vers 9 heures trente, nous sommes sur le ponton. Olivier est en train de diriger son équipage pour mettre le bateau en état de recevoir les visiteurs qui sont prévus à partir de 10h. Il nous fait visiter le bateau, je suis extrêmement intéressé. Il a subi un refit complet récemment et à bord tout est nickel. L’équipage n’est pas très nombreux, il n’y a que 6 marins pour manœuvrer près de 1 000 m² de toile, c’est une affaire de passionnés.
Nous devons maintenant laisser Olivier car FR3 souhaite tourner un sujet sur ce beau navire. Nous en profitons pour visiter la ville. Comme beaucoup d’endroits en France, la vieille ville est magnifique, la Porte Cailhau, la Cathédrale Saint André, l’Hôtel de Ville, la rue Sainte Catherine, la Grosse Cloche … Que ces moments de flâneries sont sympathiques ! Dommage, à cause de la pandémie le Miroir d’Eau n’est pas en fonctionnement.
Puis, un peu avant treize heures, nous retournons chercher Olivier. Nous faisons connaissance de sa compagne Isabelle et nous allons tous les quatre passer un excellent moment devant d’énormes plateaux de fruits de mer directement sur les quais de la Garonne. Que ces instants passés avec des amis sont agréable !
Et puis je ne peux manquer l’atmosphère de fin d’après-midi dans les rues des vieux quartiers. Ici la jeunesse est omniprésente, les terrasses sont bondées, les rues également, nos jeunes essaient de rattraper un peu tout ce qu’ils ont manqué. Les masques viennent de tomber, tous resplendissent de bonheur. Les Bordelaises sont belles et souriantes, légèrement vêtues, elles ont à cœur de plaire, j’adore. On sent bien que la situation sanitaire s’améliore ou tout du moins que tout le monde veut croire que cette période difficile est maintenant dans les rétroviseurs.
Demain nous sommes à Saint Gilles Croix de Vie, encore un pèlerinage vers des souvenirs de jeunesse.
A bientĂ´t Jean-Louis
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