Journal de bord de l'Harmattan
Samedi 29 juin 2024, à 18 h TU, 20 h en France, 20 heures en Norvège. - A Bergen
N° 1383 - Quelle belle aventure



Bonsoir Ă  tous,

Hé bien, c’est fini. Ce matin nous avons quitté le MS Trollfjord vers 8h30. Comme le goéland de la photo, nous nous envolons vers de nouvelles aventures. Malheureusement la réception de l’hôtel nous informe que le check in ne se fait qu’à partir de 15 heures. Nous laissons donc les valises et partons nous promener dans Bergen.

Lors de notre dernier passage, nous avons déjà fait différentes excursions, mais nous ne sommes pas montés en haut du mont Ulriken qui domine la ville à plus de 600 mètres d’altitude. Nous nous rendons à l’office de tourisme qui se trouve sur le port. Nous achetons des billets combinés, bus plus télécabine. Le départ du bus est quasiment au pied de l’immeuble.

Le téléphérique se trouve à l’autre bout de la ville, du coup nous visitons. Je suis immédiatement surpris par ces grands espaces verts avec, de-ci de-là, des stèles funéraires. Il y a des arbres, beaucoup d’espaces gazonnés. Je me pose la question : est-ce que ce sont des cimetières ou bien des parcs ? C’est étonnant.

La vue sur Bergen à partir du sommet du mont Ulriken est parfaite. Heureusement, sans avoir un grand beau temps, c’est dégagé. Dans la ville il ne fait pas plus de 13 degrés et nous devons subir des averses. C’est étrange, certaines personnes sont en chemisette et short, certainement des Norvégiens, alors que d’autres, dont nous faisons partie, portent des doudounes d’hiver.

Après un petit café au sommet, nous redescendons. Il est maintenant temps de déjeuner, pas facile à Bergen, car la plupart des restaurants n’ouvrent qu’à partir du milieu d’après-midi. Il ne faut pas trainer, car l’heure de la dialyse approche d’autant plus qu’il faut environ 45 minutes pour que la poche se réchauffe sur la plaque chauffante avant de pouvoir effectuer la dialyse.

Après la dialyse nous nous promenons autour du port pour acheter les souvenirs. Comme vous le savez certainement, la Norvège est un des rares pays qui continue à chasser la baleine. Pour 2024, le quota fixé par Oslo est en légère augmentation. 1157 baleines seront harponnées contre 1000 en 2023. C’est énorme !

Je n’aime pas trop cette idée de chasser les baleines. Mais je ne connais pas trop la population de baleines à travers les océans. Par exemple la chasse aux sangliers est extrêmement importante, car leur nombre est maintenant beaucoup trop grand et les ravages énormes.

Oslo prétend qu’il y aurait une population de 100 000 baleines dans ses eaux. Ce chiffre me surprend, mais je n’ai pas une vue très claire sur le sujet. Ici, sur le marché aux poissons, et dans les restaurants, il y a de la baleine. Par curiosité j’ai acheté des tranches de baleine fumée pour voir quel goût cela a.

Maintenant je tiens à remercier tous ceux qui m’ont permis de vivre cette belle aventure. En tout premier lieu, il y a mes différents médecins et en particulier ma néphrologue, Latifa qui a bien voulu me prescrire tout ce qu’il fallait en cas de problème lors de cette balade.

Je remercie également les filles de l’AURA et en particulier Sonia. C’est l’association qui me livre les poches de dialyse. Elles ont tout combiné pour me les faire livrer à mon hôtel, à Bergen. Je remercie également l’hôtel Clarion à Bergen qui a bien voulu recevoir mes poches et les stocker en bagagerie avant mon arrivée. Enfin je dois remercier toutes les équipes d’Hurtigruten et en particulier Renata, pour toute l’aide qui m’a été fournie afin que je puisse faire ce beau voyage.

A bientĂ´t
Jean-Louis


"Bonjour,

je passe de temps en temps sur ton site pour regarder si tu as posté un message. Quelle surprise d'en trouver autant cette fois. Je me souviens que tu avais parlé de ce projet de voyage en Norvège, à l'époque j'étais aux Açores, et j'avais aussi ce projet, mais c'était sorti de ma tête. Le temps a passé, nous avons traversé jusqu'en Ecosse, à l'ouest, traversé le canal calédinien et maintenant j'attends le vent qui nous permettra d'atteindre Bergen. Nous, c'est OtO (mon bateau) et moi. Je ne suis pas mécontent que le vent me laisse un peu de répit, hier et avant hier, j'ai dû faire l'aller-retour en avion à Lisbonne pour une injection dans mon oeil gauche. Les queues, à cause des nombreux touristes m'a fatigué...ça va maintenant, après une longue nuit de sommeil. C'est drôle car mon rêve de voir la Norvège vient d'une ancienne collègue norvégienne qui m'avait recommandé le type de voyage en ferry que tu as fait...alors j'ai acheté OtO, mais nous avons pris la route du sud, avant, plusieurs années plus tard, de remonter vers le nord. Nous sommes tout près maintenant, j'espère que le vent me fera passer par les Orcades ou les Shetlands pour les voir et m'approcher de la Norvège avant de traverser. C'est une certaine satisfaction d'être devant la porte et d'attendre tranquillement qu'elle s'ouvre. Nous aussi, nous nous sommes rencontrés qu'une seule fois, pour un café, je crois, offert sur Harmattan, aux Bermudes. Je n'ai pas encore terminé de lire tes posts sur votre voyage en Norvège, je les laisse pour ce soir, je vais d'abord gonfler l'annexe et voir ce qui se passe à terre. Merci d'avoir partager tes découvertes et tes impressions, à travers tes yeux, j'ai quelques fois l'impression de mieux voir."


Envoyé par Henri le 08-07-2024 à 08:35

Sommaire
Commentaire
Précédent
Suivant