Journal de bord de l'Harmattan |
Fri, 27 Nov 2010 19:00:00 - Osny N° 252 - L’hiver Ă Paris
19 heures à Cormeilles en Vexin (France) Bonjour à tous, Brrrrr ! C’est l’hiver à Paris et je regrette la chaleur des tropiques. J’ai beaucoup de mal à supporter. J’aime bien la neige mais quand elle reste au sol et qu’il y en a épais. Quand il fait froid, que le vent souffle et qu’il faut travailler ce n’est pas drôle. Heureusement qu’il y a les petits enfants. J’en profite à fond. Dans la semaine je suis allé chercher mon petit fils, Matis, à la sortie de l’école. Nous avons passé la soirée ensemble, c’était un grand moment de bonheur. Tant que l’on n’a pas connu ce bonheur, on ne peut pas imaginer tout l’amour et tous les sentiments extraordinaires que l’on ressent à vivre à côté de ses petits enfants. Nous sommes très proche l’un de l’autre. C’est peut être lié au fait que pendant mes périodes en mer il me manque et je lui manque. Il a trois ans et demi. Nous bricolions ensemble sur la Smart et comme j’avais du mal à faire ce que je voulais, j’ai lâché un jurons. Il m’a dit « Pépé, il ne faut pas dire de gros mots » Sa grand-mère qui passait l’aspirateur dans la Mercedes, n’a entendu que la réplique de Matis. Elle dit « Il a dit un gros mot ? » et Matis a répondu « Non, il a dit mince ». J’étais sidéré, à trois ans et demi, cela m’a bluffé. Nous avons passé la soirée à construire une fusée. Il a adoré, nous l’avons déjà emmené plusieurs fois au musé de l’air et de l’espace au Bourget, sa mère également, il est en plein dans sa période fusée. C’est une vraie fusée, d’une quarantaine de centimètres, avec une rampe de lancement et une poignée de commande pour l’allumage électrique. Il ne nous reste plus qu’à la lancer. Je lui ai promis que ce sera lui qui appuiera sur le bouton. Sinon, je travail à fond. J’ai créé une association. Elle s’appel « Vivre sous dialyse » et son objet est de fournir aux futurs dialysés des témoignages sur la vie au quotidien sous dialyse, que ce soit en hémodialyse ou en dialyse péritonéale. Site Internet, conférences, diffusion dans les médias, publications, que ceux qui souhaitent y adhérer n’hésitent pas à me contacter. J’ai trop souffert de n’avoir pas eu cette information, je voudrais que tout futur dialysé sache que l’on peut continuer à vivre normalement sa vie même en étant dialysé. Mardi prochain, le 30 novembre, j’interviens dans une table ronde lors des Rencontres du Progrès médicale à l’institut Pasteur, je vous raconterais. J’ai également été contacté par une association de Loire Atlantique qui gère un millier de dialysé. Ils souhaitent des conseils pour organiser une aventure en bateau. Je n’en sais pas plus pour l’instant. Je consacre beaucoup de temps à préparer ma prochaine ballade. J’ai relancé le maître voilier car le temps tourne et il n’a pas encore attaqué. Pour le carénage du bateau j’ai des difficultés car je ne vais pas pouvoir le faire à Singapour, il y a deux endroits où l’on peut sortir le bateau mais ils veulent faire le carénage eux même et cela ne me va pas, je ne suis pas encore manchot. Je pense que je pourrais le faire à Phuket. Nous serons trois à bord pour aller jusqu’à Phuket, puis Francine rentrera et je continuerai avec Jacky jusqu’au Sri Lanka où j’espère arriver mi mars. J’y laisserai le bateau pour revenir début mai et traverser l’océan Indien en solitaire. J’aimerai rallier la Réunion en passant par l’île Maurice ou bien l’île de Mayotte ce qui me permettrai ensuite d’aller en Tanzanie. J’ai vraiment envie de passer par l’île de Zanzibar, ce nom est trop beau et me fait trop rêver. J’ai organisé notre visite de Bangkok. Le 2 février nous prenons l’avion à Phuket à 6h15 pour Bangkok, une petite heure de vol. Puis nous repartons de Bangkok le 3 au soir pour atterrir une heure plus tard à Rangoon en Birmanie. Nous y passons deux nuits et repartons le 5 au soir pour Phuket via Bangkok où nous laissons Francine qui repart sur Paris le lendemain matin en passant par New Dehli. Je suis extrêmement surpris par le faible prix des billets d’avion. Cela a énormément chuté et on peut maintenant se promener dans le monde entier pour vraiment pas cher. C’est moins cher d’aller à Bangkok en avion (350€) que d’aller de Paris à Marseille en voiture ! L’aller et retour Phuket Bangkok est à 100€ et l’aller et retour Bangkok Rangoon est à 130€ ! Quand on sait que l’on peut trouver à se loger sur place ou bien prendre un repas pour quelques euros, il ne faut vraiment pas se priver. C’est encore une fois Internet qui a permis tous ces progrès, bien sûr il faut y consacrer un peu de temps pour trouver les bons plans mais que c’est bon. Un rêve partagé par une majorité n’est il pas de voyager ? Voilà pour aujourd’hui. A bientôt Jean Louis |
"il est adorable matis lorsque je dirai un gros mot je penserai à lui et je dirai mince il re ssemble a son grand'pere son humourl' associationm'intéressej'attends des nouvelles et la puce comment va t'elle?affection roselyne d "
Envoyé par roselynedemeesteredroselyne le 27-11-2010 à 18:04
"Malgré les bas prix des billets d'avion, il faut tout de même penser à la quantité considérable de carbone que ces voyages occasionnent ... et les limiter si possible ! :) Le bateau est certainement plus doux comme mode de transport."
Envoyé par lap le 30-11-2010 à 11:28
"toujours aussi sympa de te lire a auckland l'ete est la et le boulot devrait commencer bientot A+"
Envoyé par jaco le 30-11-2010 à 20:12
"toujours tres interessant de te lire. Ton petit fils Matis est adorable. Quand passeras tu pres de la Chine? Je pourrai te voir probablement. A tres bientot de te lire. Gros bisous a toi et egalement a Francine."
Envoyé par Li junrong le 04-12-2010 à 05:28
"Matis tu feras attention lorsque tu appuieras sur le bouton du lanceur de fusée regarde bien si la fusée n est pas dirigée vers le rond point. Car c est la que j habite et je tiens un peu a ma maison. Bisous"
Envoyé par Maryse le 10-01-2011 à 14:01
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