Journal de bord de l'Harmattan |
Tue, 01 Feb 2011 12:00:00 - 98° 23’ 231E 07°57’ 786N N° 275 - Au sec sur le « Hard standing »
13H en France, 19 heures heure du bord, Sà -wà t-dii, bonjour à tous, Ce matin, à 8 heures, branle-bas de combat, nous sommes en train de déjeuner dans le cockpit lorsque le chef des manutentionnaires vient nous dire qu’il est temps de nous rendre au slip. Quelle accueil, mon copain de Port Saint Louis du Rhône, Jean Christophe, qui manipule des bateaux tous les jours et souvent à deux seulement ne va pas en revenir. Ici il y a le chef, un chinois qui n’arrête pas de hurler méchamment, pas moins de 10 manœuvres, un plongeur, 2 vigiles, un préposé au nettoyeur haute pression et un manipulateur pour la lance de l’appareil. Je crois que je n’ai oublié personnes. Harmattan n’en revient pas lui non plus, tout ce monde s’occupe de lui deux heures durant, on le bichonne, on lui gratte le ventre, on lui parle gentiment. Une fois le bateau sorti de l’eau, un manutentionnaire monte la fourche du chariot élévateur pour nous inviter à nous installer sur cette fourche et nous redescendre à terre. Voici maintenant Harmattan bien callé au sec, près d’une prise électrique et d’un robinet. On voit bien qu’il a couru les océans, sa carène est couverte de plaques où il n’y a plus d’antifouling, mais elle est propre, aucune trace des deux talonnages. En allant à la capitainerie pour récupérer la clef des cadenas pour l’eau et l’électricité, je remarque qu’il y a une petite voilerie dans le port. Je m’y rends en fin de matinée et je tombe sur un gars très sympathique qui peut me faire un bag pour ma grand voile. Il vient prendre les mesures, je lui explique ce que je veux et il doit m’envoyer un devis par mail ce soir. Si je suis OK, il peut le faire pour lundi. Nous décidons ensuite d’aller faire un tour. Aujourd’hui, c’est l’autre visage de Phuket que nous visitons. Cela fait plaisir à Jacky, c’est le Phuket pour touristes, la côte ouest. Moi, les longues plages de sable blanc remplies de parasols, de transat et de touristes ce n’est pas trop mon truc. Je préfère observer les Thaïlandais vivre dans la ville de Phuket où il n’y a pas de touristes. Je préfèrerais également m’arrêter pour prendre le temps d’observer l’architecture magnifique d’un temple, mais cela sera pour les jours qui viennent car nous partons demain matin très tôt, à 5 heures pour passer deux jours à Bangkok et deux jours à Rangoon en Birmanie. En Thaïlande, il ne doit pas y avoir de lois pour gérer les affichages publicitaires. J’ai été absolument stupéfait devant la taille des publicités. Elles sont tout simplement énormes. Vous n’allez pas me croire mais j’en ai vu qui font entre 60 et 80 mètres de large sur 20 mètres de haut ! C’est ahurissant. Sinon, le Thaïlandais moyen vie en scooter ou bien en petite moto, il y a énormément de petits commerces, de petits magasins, de petits ateliers. C’est très asiatique, chaque échoppe fait environ 6 mètres de façade et elles s’alignent à l’infinie au bord des rues. Des poteaux supportent des dizaines de fils électriques et téléphoniques, au point que cela fait un véritable écran pour le soleil. Il y a énormément de restaurants également, enfin, c’est un bien grand mot, disons plus exactement d’échoppes à vocation alimentaires. Les Thaïlandais mangent souvent, un peu n’importe où, une assiette de nouilles ou bien du riz mélangé à des petits morceaux de viande ou des fruits de mer. La Thaïlande est une royauté et la photo du roi en différente tenue trône un peu partout, dans les magasins, au milieu des ronds points, sur des affiches … D’une façon générale, on a du mal à se comprendre avec les habitants, ils parlent très mal l’anglais et le comprenne difficilement. Et puis, qu’ils sont lent, tout prends un temps énorme, on a souvent du mal à supporter des temps d’attente aussi longs. Pour être servi de deux bières, il faut souvent attendre 20 minutes après avoir commandé, pour les repas il faut compter 45 minutes et je ne parle pas de l’embarras lorsque l’on sort la carte bleue. Sinon, le temps est agréable, les gens gentils et la vie pas chère. Hier nous avons gardé le taxi tout l’après midi, le chauffeur a attendu en somnolant dans sa voiture à chaque arrêt et même lorsque nous sommes allé déjeuner. Cela ne nous à couté qu’un peu plus de 20 euros. Aujourd’hui nous nous sommes fait avoir car nous n’avons pas négocié le prix avant de partir. Je vous laisse ici pour aujourd’hui. A demain à Bangkok. Jean Louis |
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