Journal de bord de l'Harmattan |
Wed, 02 Feb 2011 12:00:00 - N° 276 - La galère pour Bangkok
13H en France, 19 heures à Bangkok Sà -wà t-dii, bonjour à tous, Quelle journée de galères ! Ce matin réveil à 4 heures car je dois faire une dialyse avant de partir pour l’aéroport. Tout se passe bien jusqu’à 5 heures. Nous avons donné rendez vous à un chauffeur de taxi qui doit nous prendre au pied du bateau. A 4h50 nous sommes en bas avec nos valises et commençons à attendre. Le chauffeur va-t-il être au rendez vous ? A 5 heures, personne. A 5h05 nous commençons à nous impatienter et à 5h10 nous comprenons qu’il ne viendra pas. Il faut maintenant agir très vite, heureusement il y a les vigiles. Ils ont passé la nuit au pied du bateau. Après nous avoir fait confirmer 4 fois que nous voulons bien un taxi pour aller à l’aéroport, un des vigiles prend son téléphone portable et appel. Un taxi arrive très vite, ouf nous voilà en route. Jacky doit le bousculer un peu pour qu’il accélère : « Speed please, we have a fly » Nous ne partons pas tous par le même avion. Jacky et moi partons à 6h45 sur Air Asia et Francine à 7h05 sur Bangkok Air Ways. Les enregistrements se passent correctement mais avec les poches de dialyse stockées dans la valise de Jacky et la mienne nous devons acquitter un supplément pour poids excessif. Puis le temps de manger deux cookies et de boire un café, nous décidons de nous retrouver au « meeting point » de l’aéroport de Bangkok. Jacky et moi embarquons maintenant sur un Airbus A320, une heure et 15 minutes de voyage, cela va être rapide. L’avion s’ébranle, on arrive en bout de piste, le commandant de bord annonce le décollage et pousse les réacteurs à fond, l’avion s’ébranle puis s’élance rapidement et tout d’un coup, les moteurs se coupent puis l’avion ralenti fortement. Je comprends de suite que les galères continuent. L’avion parcourt toute la longueur de la piste avant de faire demi-tour pour revenir au parking. On ne sait pas trop ce qu’il se passe, un voyant rouge à dû s’allumer sur la planche de bord au moment du décollage. Après un moment d’attente, on nous annonce qu’il faut débarquer. Je laisse un message sur le portable de Francine pour qu’elle ne s’inquiète pas puis commencent les heures d’attente. Vers 9 heures une annonce est faite, nous devrions décoller vers midi. C’est vraiment dommage car avec le problème du poids des poches de dialyse à transporter, nous ne pouvions partir que 4 jours, soit deux jours à Bangkok et deux jours à Rangoon. Nous décollons demain à 16h25 pour Rangoon, j’ai bien peur que nous ne voyons pas grand-chose de la ville de Bangkok. Il faudrait au moins voir le fameux Bouddha couché. Mais que faire ? Cela fait parti des aléas de l’aventure et du voyage. Un couple d’agriculteurs de la région d’Amiens qui ont une correspondance à Bangkok pour Paris vers midi arrive à être embarqué sur un autre avion. Je me pose la question du problème des bagages. Moi je dois suivre le gros de la troupe, je ne peux arriver à Bangkok sans mes poches de dialyse. Le temps passe, nous faisons copain avec un couple d’allemands. Ils font les marchés de Noël et viennent acheter en Asie leurs produits. Ils ont un bateau et nous font rêver en nous parlant de leur mer, la mer Baltique. A midi on nous offre des sandwichs et des …..Coca colas ! Il est 13 heures, Jacky sort du bar d’où on ne peut entendre les annonces, il n’y a plus personne des passagers de notre avion. Un employé le repère, lui saute dessus, tout le monde nous cherche, nous avons un bus rien que pour nous deux. La galère continue. Lorsque nous entrons enfin dans l’avion nous nous faisons tout petits. Finalement nous arrivons à 16 heures à l’hôtel, juste à temps pour faire une dialyse. Il y a 12 heures que nous sommes debout, quel voyage ! J’aime immédiatement Bangkok, c’est haut en couleur, très agité, très populeux. Nous prenons un Tuk Tuk qui nous promène dans Bangkok pendant deux heures pour …. 60 centimes d’Euros ! Ce n’est pas cher mais quel travail, il faut se battre en permanence avec le chauffeur qui n’a qu’une idée, nous faire passer par les boutiques de ses copains tailleurs qui soit disant lui payent son essence. Nous visitons des temples, ils sont réellement magnifiques, beaucoup d’or, beaucoup de paillettes, beaucoup de brillants. Ce soir nous allons aller dîner dans le quartier chinois car c’est le nouvel an, nous allons entrer dans l’année du Lapin. Pas bon pour les bateaux. A bientôt. Jean Louis |
"quelle aventure....toujours union de pensées 5degrés dans le nord....sawwatdiiamitiées roselyned"
Envoyé par roselynedemeestere le 03-02-2011 à 07:50
"Contente d'avoir de vos nouvelles,mais quelles péripéties ! En France on mange des crêpes, c'est la Chandeleur. Pourquoi l'année du lapin n'est pas bonne pour les bateaux ? "
Envoyé par Agnès le 03-02-2011 à 09:22
"c'est un super message pour tous les dyalisés , le fait qu'on puisse vivre des galere eux aussi loin de chez eux!!!"
Envoyé par xavier le 04-02-2011 à 13:02
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