Journal de bord de l'Harmattan
Sat, 21 Nov 2009 20:45:00 - Osny
N° 34 - Une journĂ©e de travail

21H45 heure locale

Bonsoir Ă  tous,

Encore une journée bien remplie qui se termine.

Aujourd’hui encore c’était « cloisons ». C’est peut être l’occasion de vous parler de mon travail. C’est important ce travail car c’est lui qui me permet de profiter si souvent et depuis autant d’années de mon bateau.

C’est en 1997 que tout à commencé. J’avais une société d’informatique, nous étions leader dans l’équipement informatique des concessionnaires moto. Et puis, j’ai eu l’occasion de racheter l’étage de l’immeuble dans lequel ma société exerçait son activité. Comme nous n’utilisions pas toute la surface, j’ai eu l’idée de louer les bureaux non utilisés à l’unité. Cela a tout de suite pris et très vite l’étage était rempli.
L’année suivante j’ai acheté un immeuble entier avec le même succès, puis l’année suivante deux immeubles … Aujourd’hui nous construisons nous même nos immeubles.

Nous continuons à louer des bureaux à l’unité, c’est même l’essentiel de notre activité mais nous louons également des immeubles entiers.

Nous nous sommes séparés de l’informatique en 2006. C’est une entreprise familiale. Francine, mon épouse s’occupe des locations, visites, signature des baux, états des lieux.
Didier, un de mes fils s’occupe de la gestion au quotidien, de la partie comptable, du juridique … et Christophe, mon autre garçon s’occupe des constructions, de l’entretien et du site internet.

Moi je me contente de superviser et d’aider là où il y a besoin. Ainsi, Francine ayant loué un plateau de 400 m² pour le 1er décembre, il faut cloisonner. C’est un gros travail. C’est le boulot de Christophe, il à commandé tout le matériel et s’active à monter seul les cloisons. Heureusement il est très costaud. C’est très physique, il faut mettre en place des grandes plaques de plâtre très lourdes.

Depuis quatre jours je l’aide. Moi je fais les finitions. C’est quand même fatigant. Il faut grimper et redescendre de l’escabeau des centaines de fois, se baisser et se relever sans cesse. Tous les soirs je rentre épuisé et jusqu'à ce midi je me disais que ma maladie m’a quand même bien diminué. Je me disais que je n’étais plus qu’à 80% de mes possibilités.

J’étais malgré tout très content car il y a trois mois, avant la dialyse j’avais 90 ans, j’étais incapable de marcher 100 mètres sans devoir me reposer.

Et puis cet après midi, tout à coup, j’ai senti que mon corps se libérait. J’ai bossé deux fois plus que les autres jours et je suis en pleine forme ce soir. Cela montre encore une fois qu’il faut toujours se battre et ne pas hésiter à demander beaucoup à son corps. C’est incroyable les ressources que nous avons au niveau physique. Si je n’avais pas persévéré, j’aurais pu penser que ma maladie me diminuait et je pense que c’est comme cela que beaucoup restent enfermés chez eux.

Bon, je vais quand même aller me coucher car le chantier n’est pas fini et demain j’ai encore des cloisons et de l’électricité à faire.

Bonne soirée
A bientĂ´t

Jean Louis
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