Journal de bord de l'Harmattan |
Wed, 25 Mar 2015 10:00:00 - Dans le TGV entre Paris et Lyon N° 781 - A terre sans toucher terre
11h00 en France.
Bonjour Ă tous,
Déjà presque un mois que je n’ai pas donné de nouvelles ! Voilà ce qu’il se passe : lorsque je suis censé être à terre, en fait je ne touche pas terre. Forcément, je partage mon temps entre le bateau pour les deux tiers et entre ma vie familiale et ma vie professionnelle pour un tiers. Mais pendant ce tiers de temps je dois arriver à compresser tout ce qui aurait dû tenir dans un temps complet.
Du coup je n’arrête pas, je suis en permanence à 300 à l’heure mais cette vie me plait, je n’aime pas être inactif. J’ai offert à Matis pour ses huit ans « Le petit chimiste » aussi je dois faire les expériences avec lui. Valentine qui a quatre ans se passionne également. Nous avons fait fondre la coquille d’un œuf dans du vinaigre, construit un canon à bouchon qui fonctionne avec le gaz produit par du vinaigre versé sur de la levure chimique, fabriqué du pain pour observer comment se forment les trous dans la mie ….
Et puis il y a ma vie professionnelle, c’est pour moi une passion autant qu’un jeu. J’ai toujours adoré le Monopoly et mon boulot consiste à y jouer grandeur nature. Nous sommes en train d’acter l’achat d’un terrain de presque un hectare dans le sud de Lille pour y construire trois immeubles et j’ai rédigé deux offres d’achat pour des immeubles à Saint Germain en Lay et sur Saint Quentin en Yvelines.
C’est beaucoup de travail car la bonne affaire se fait toujours à l’achat. C’est très facile d’acheter quoi que ce soit au prix qu’en demande le vendeur mais mon métier consiste à obtenir un rendement financier et pour que les opérations aient un rendement suffisant le prix d’acquisition doit être extrêmement tiré. Les négociations peuvent prendre plus d’une année et souvent je ne réussi pas.
Les vendeurs surestiment toujours la valeur de leur bien, il leur faut beaucoup de temps (et pour moi beaucoup de persuasion) pour qu’ils arrivent à faire le chemin qui nous sépare et qui parfois peut représenter la moitié de leurs prétentions initiales.
Mes concurrents sont les acheteurs qui cherchent un immeuble pour leur utilisation propre. En effet ils peuvent se contenter d’un rendement beaucoup moins important car pour eux ce sera toujours mieux que de payer un loyer. Et, comme actuellement les taux sont extrêmement bas, ils sont plus nombreux sur le marché.
Aujourd’hui je vais à Lyon où je dois intervenir pour le réseau TIRCEL dans deux conférences, une cet après midi devant des patients futurs dialysés et une autre ce soir devant des professionnels de santé de la région. C’est important pour moi d’œuvrer pour que les futurs dialysés aient un vrai choix pour leur future méthode de dialyse, un choix éclairé.
C’est tellement facile de se tromper. La loi impose que le futur dialysé soit informé sur les deux méthodes, l’hémodialyse et la dialyse péritonéale. Mais informer le patient ne signifie pas que celui-ci soit capable de faire un choix éclairé en toute connaissance de cause. Il est très facile de dire au patient par exemple « Si vous choisissez l’hémodialyse ce sera trois fois dans la semaine et vous aurez vos weekend alors qu’avec la dialyse péritonéale ce sera quatre fois par jour à votre domicile tous les jours de la semaine ». Dit ainsi, le patient a l’impression qu’il va être en prison chez lui et choisi immédiatement l’hémodialyse.
En France, tant que l’hémodialyse restera la manne financière qu’elle est actuellement pour les hôpitaux, les cliniques, les taxis, les ambulanciers … nous resterons avec un taux de dialyse péritonéale anormalement bas par rapport aux autres pays du monde. En corrélation la sécurité sociale continuera à faire des déficits et de malades ne bénéficieront pas de la liberté et de la qualité de vie qu’apporte la dialyse péritonéale.
Je devais aller en Martinique mais après un échange d’une quinzaine de mails, malgré mes nombreuses relances plus de sons et plus d’images. Je trouve cette attitude un peu cavalière.
Voilà , je repars jeudi pour le Brésil, je serais jeudi soir à Salvador de Bahia pour entreprendre la descente vers le sud et vivre de nouvelles aventures qui vont me conduire à Rio de Janeiro, à Sao Paulo aux « Iguassu Falls » et certainement pour finir en Uruguay.
A bientĂ´t
Jean-Louis |
"ouf enfin des nouvelles vous etes en pleine mer union de pensées quelle joie de vous avoir de nouveau tous les jours sur le blog bisous roselyned"
Envoyé par roselynedemeestere le 28-03-2015 à 16:48
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