Journal de bord de l'Harmattan |
Sun, 31 Jan 2016 21:00:00 - En route pour Sao Paulo N° 845 - En route pour Sao Paulo
19h00 heure locale, 21hTU et 22h00 en France.
Bonjour Ă tous,
Nous sommes maintenant dans le bus « Executivo » entre Paraty et la mégapole de Sao Paulo (prononcez San Paolo) qui est la deuxième plus grande ville au monde.
En observant le réseau de bus longue distance brésilien je m’imagine assez bien ce que sera celui de la France dans quelques années. Le confort rencontré dans les bus des réseaux Costa Verde ou Reunidas est d’un très haut niveau.
Ils sont très bien suspendus, climatisés, équipés de toilettes et surtout les sièges sont très confortable et peuvent se transformer en véritable couchettes. Nous sommes ici à des années lumières des cabines d’avion classe économique. Et pourtant le prix du billet n’est pas très élevé, de l’ordre de 16 Euros pour plus de 300 kilomètres.
Toutes les deux heures le bus s’arrête dans des stations propres à la marque (Costa Verde ou Reunidas). Ces stations ressemblent un peu à nos stations au bord des autoroutes, il y a de la distribution d’essence, des toilettes, des « lanchonettes » (petites échoppes où l’on peut acheter des sandwichs, des pâtisseries, des boissons, du café …) ainsi qu’un restaurant au kilo.
C’est un self service où l’on garni son assiette avec tous les aliments que l’on désir, puis elle est pesée pour déterminer le prix à payer. La qualité de la nourriture n’est pas fameuse mais la formule permet de se nourrir pendant le faible temps où le bus est arrêté. En permanence plusieurs bus du réseau, tous d’aspect identique, encombrent le parking et c’est un jeu de regarder ceux qui se trompent de bus.
Hier matin je suis monté en tête de mât pour réparer mes feux puis nous nous sommes offerts le déjeuner dans un restaurant de la vielle ville. Nous avons gouté les plats locaux bercés par un guitariste qui chantait du fado. L’ambiance était reposante, fenêtres ouvertes, volets fermés et ces énormes ventilateurs au plafond qui brassaient l’air.
Mais pour rentrer au bateau il a fallu ramer au sens propre. Ma réparation de réservoir du moteur hors-bord n’a pas tenue et il faut absolument que je trouve une solution pour la suite du voyage.
Puis Christophe et Isabelle, des bordelais du voilier Merlin sont passés et nous avons occupé l’après midi à faire connaissance, à partager nos expériences respectives et à refaire le monde. Ces rencontres font partie du voyage. Hier il y avait pas moins de six voiliers français sur huit bateaux.
A Sao Paulo je dois retrouver un vieux copain d’armée que je n’ai pas vu depuis 47 ans ! Encore des moments pleins d’émotions à vivre et des souvenirs à déterrer.
Nous avons réservé une chambre pour deux nuits dans l’Ibis qui longe la gare de bus. Une station de métro est également tout près. Mais il n’y a pas grand-chose à voir ici, c’est le cœur économique d’un pays aussi grand que l’Europe toute entière.
A bientĂ´t
Jean-Louis |
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