Journal de bord de l'Harmattan |
We, 09 MArs 2016 21:00:00 - 34°53 S 55°17 W N° 870 - Une journĂ©e de fĂŞte
19h00 heure du bord, 21hTU et 22h en France.
Bonjour Ă tous,
Hier grande journée de fête à bord d’Harmattan. Non, ce n’est pas spécialement pour la journée de la femme mais comme tous les ans à la même date c’était mon anniversaire. 66 ans déjà , le temps passe trop vite. A chaque fois, lorsque je suis loin de la maison, j’essaie d’en faire une journée inoubliable.
Il y a quatre ans c’était à Saint Hélène avec le Consul de France et les copains de mouillage, l’année d’avant c’était avec mon copain Jacky dans une réserve animalière au Sri Lanka devant un plateau de jumbo-prawns absolument succulentes. Cette fois c’était avec Antonella, Angelo, Gérard et Hervé, deux montagnards navigateurs d’Annecy.
Antonella est une artiste, sur sa carte de visite sa profession apparaît : « art teacher, illustrator ». Elle est adorable et me fait beaucoup penser à ma copine Pétra, la grande allemande du bateau Largyalo. Elle est arrivée pour le déjeuner avec un cadeau que j’ai immédiatement adoré. C’est un dessin d’Harmattan et de son capitaine. Je vais l’afficher dans mon bureau.
Nous avons passés un excellent moment, j’avais mis les petits plats dans les grands et j’avais même trouvé une bouteille de champagne Mumm Cordon Rouge ! J’ai tenté une purée de courgettes à ma façon que tout le monde a adorée. Et puis il y avait le fameux gâteau d’anniversaire fait maison que Jacky connaît bien.
Nous avons terminé de déjeuner passé 17 heures. Le temps de faire deux ou trois choses urgentes sur Harmattan, de répondre aux différents mails et SMS, de passer quelques appels de remerciement et j’ai fini la vaisselle à 22 heures, bien content ensuite de me jeter sous la couette.
Je n’ai toujours plus d’eau courante à bord car je suis passé chercher mes pompes neuves à 19h10 et la boutique fermait à 19h ! Pas de chance, le mercredi c’est fermé. J’espère les récupérer demain car sans eau pas de lessive. Sinon pour le reste je me suis adapté. Je me douche grâce à une casserole et j’ai tiré un tuyau avec un robinet jusqu’au hublot de la cambuse.
Encore un confort supplémentaire important en Uruguay par rapport au Brésil, c’est de la vraie eau potable qui sort des robinets sur le quai. Au Brésil l’eau était verdâtre, pleine de petites micro-algues. D’ailleurs chez les marchands de glaçons c’était toujours indiqué « filtrado » pour spécifier que l’eau avait été filtrée.
La monnaie locale est le Pesos, si vous sortez 10 000 Pesos vous êtes débité d’environ 270€. La vie est un peu moins chère qu’en France. Entre le vin uruguayen, le vin argentin et le vin chilien la concurrence est rude. De ce fait on trouve d’excellents Merlot ou Cabernet Sauvignon entre 3 et 5 euros la bouteille.
Dans la journée il fait entre 22 et 25 degrés et la nuit le thermomètre descend autour des 17°. Le climat se partage entre de très belles journées très ensoleillées et des petits coups de vent de Sud Est.
Le fait d’être en centre ville et d’avoir un vélo pour se déplacer est un confort inestimable. Je me réjouie à l’avance de passer plusieurs mois ici.
A bientĂ´t
Jean-Louis |
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