Journal de bord de l'Harmattan |
Tue, 18 Jun 2013 17:00:00 - Dans les transports N° 621 - Une longue journĂ©e de voyage
19H00 en France.
Bonjour Ă tous,
Qu’il fait bon vivre ici !
Si le paradis existe, il doit avoir beaucoup de traits communs avec Corfou. La marina est réellement au top niveau, installations impeccables, prix compétitifs, gentillesse et disponibilité du personnel, piscine, bars et restaurants de différents niveaux, shipchandler extrêmement bien achalandé … Mais surtout ce qui surprend immédiatement c’est l’accueil et en particulier le sourire éclatant des hôtesses, serveuses et autres vendeuses. Nous ne sommes pas habitués et c’est certainement ce qui fait la renommée touristique de cette île.
Dimanche soir nous avons loué deux scooters 80cc et nous voilà partis pour la ville historique. Poigné dans le coin, sans nous être concertés c’est la course. Le mien tire un tout petit peu plus long que celui à Jacky (ou bien il est légèrement moins chargé) et je lui mets la patté. Que c’est bon, je crois que nous n’avons toujours pas quitté l’adolescence.
Premier point d’intérêt, le bord de mer et en particulier la succession des différents ports de l’île avec des ferries en partance pour des destinations qui font rêver. Puis c’est l’entrée dans la vielle ville avec toutes ces rues en pente, faites de gros carreaux de pierre lisse et bordées d’échoppes en tout genre où les touristes déambulent.
Pour trouver le nirvana il suffit de suivre la pente vers le haut et l’on atteint immanquablement la « Rue de Rivoli ». Ici c’est ambiance garantie, on se croirait dans un quartier de Paris avec ces grands bâtiments à cinq niveaux au-dessus des fameuses arcades. Ils bordent une Grand-Place que de très vieux arbres recouvrent d’une canopée où pépient une multitude d’oiseaux. De l’autre côté de cette place une falaise tombe dans la mer. Dans la chaleur estivale, tout le monde se retrouve là .
Les arcades et la place servent de terrasses aux différents cafés, elles sont séparées par une large chaussée en dalles de pierre parcourue en permanence par des jeunes filles et des jeunes femmes toutes plus belles les unes que les autres dans leurs shorts ou leurs robes légères. La plus part du temps elles sont venu entre copines.
La soirée consiste à se faire un bon restaurant dans les rues piétonnes avoisinantes puis d’aller s’installer sous les arcades, en bordure de la chaussée, en sirotant un alcool et en admirant le spectacle de ce véritable défilé de mannequins.
Hier, par contre, c’était escale technique consacrée au bateau. Porter le génois chez le voilier (c’est la couture droite des dentelières de Saint Hélène qui n’est pas adaptée, le génois se déchire en suivant les pointillés), réviser le moteur, retendre la courroie de l’alternateur d’arbre, dessaler le bateau, ….
Puis, ce matin réveil à 6h30, 5h30 heure de Paris, pour une longue journée de voyage. Cela commence par un vol vers Athènes sur la compagnie nationale. A l’atterrissage, je me fais plaisir à observer sous ce franc soleil, la réconciliation de l’avion avec son ombre. Puis suit un vol pour Paris sur Air France. Ce vol passe au-dessus du canal de Corinthe et pile six heures après l’avoir quitté je repasse à la verticale d’Harmattan que je vois très bien étant donné la pureté de l’air.
J’arrive à CDG à 14h45 heure de Paris et mon train part de la Gare Saint Lazare à 17h10 direction Caen. Je peux affronter les embouteillages parisiens sans trop de stress. Demain, après une visite à l’hôpital pour rencontrer mon néphrologue de greffe, je repartirais pour Saint Malo où je dois intervenir jeudi dans le cadre d’un symposium de néphrologues.
Puis vendredi matin je dois prendre le train très tôt pour Caen car j’ai rendez-vous chez Ouest France pour une interview avant de rentrer à mon bureau où j’ai un rendez-vous de travail important à 15h30.
Finalement j’adore ce rythme de vie, j’ai en permanence besoin d’être un peu sous pression. La semaine prochaine j’ai une conférence le 26 à Strasbourg et dès le 27 je repars à Corfou pour profiter des îles de la mer Ionienne.
Une dernière chose, dans l’avion j’ai lu l’article sur les greffes de rein paru dans le Figaro de ce jour. L’article soulignait le retard de la France dans ce domaine et en particulier dans le don du vivant. L’article mettait, entre autre, en évidence la différence indéniable de qualité de vie entre une personne hémodialysé, obligée de se rendre trois fois par semaine dans un centre de dialyse et une personne greffée qui est tout à fait libre. Mais j’ai été sidéré de constater que la dialyse péritonéale est totalement passée sous silence.
Il y a encore énormément de travail à faire pour faire connaître cette méthode de dialyse liberté et grâce à mes conférences je récolte des dons qui vont me permettre de développer le site internet de l’Association « Vivre sous Dialyse ». Encore merci aux généreux donateurs.
A bientĂ´t.
Jean-Louis |
"cher JL, Comme le Figaro, le magazine de la santé déplorait le retard de la France et l'intérêt financier concernant la dyalise .. on a du mal à dire où tu es, cependant je suis bien contente des bons moments dont tu profites. ici le mauvais temps est revenu, pourtant jeudi il faisait 30°. bisous jeaine "
Envoyé par jeanine le 22-06-2013 à 13:56
"bonjour de la part de Roselyne."
Envoyé par roselyne demeestere le 23-06-2013 à 18:34
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