Journal de bord de l'Harmattan |
Tue, 02 Jul 2013 14:00:00 - Sur Harmattan (38°42’N 20°43’E) N° 625 - Levkas
17H00 heure du bord, 16h en France.
Kalimera,
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. A Corfou nous avions constaté un ralentissement de l’activité, de nombreuses places inoccupées dans la marina, une fréquentation réduite rue de Rivoli mais dans l’ensemble une ambiance agréable et quand même de nombreux touristes.
Par contre, ici, à Levkas, c’est tout autre chose. Déjà , en arrivant à la marina la première impression n’est pas fameuse, il y a de nombreuses places vides, le taux de remplissage doit se situer entre 50 et 60% et l’accueil est mitigé. Je vais à la capitainerie et plusieurs détails me choquent, par exemple le fait de devoir impérativement repartir avant 14h en payant une journée pleine même si l’on est arrivé à 19h alors que la marina est à moitié vide. Autre chose, les prix sont affichés hors taxe alors que les plaisanciers sont pour la plupart des particuliers. Il y a aussi le niveau très élevé des prix auquel s’ajoute un taux de TVA de 23% !!!
Et puis l’ambiance en ville est sinistre, les maisons ont été reconstruites après le tremblement de terre de 1953 et c’est un fouillis de différents matériaux, pierres anciennes, briques, sandwich dont l’extérieur est en tôle ondulé à vagues fines le tout longeant des ruelles étroites. Cela pourrait être bien tout de même et donner une singularité à cette grande ville mais plus de la moitié, voir les deux tiers des maisons sont à l’abandon. Il en est de même pour les boutiques, beaucoup sont fermées et certaines depuis plusieurs années avec des rideaux crasseux qui pendent, à moitié déchirés.
Il y a très peu de touriste et nous avisons une taverne dans une rue perpendiculaire à la rue principale. Rien n’est affiché, nous demandons la carte à la jeune fille. Cela à l’air correct, nous décidons de dîner ici. Les choses se compliquent au moment de passer la commande. La fille à l’air de ne rien comprendre, je demande une carafe de vin rouge de Levkas (c’est le seul choix, du vin blanc, rosé ou rouge de Levkas). Finalement elle nous apporte une carafe de rosé. Cela ne me convient pas et j’essaie d’argumenter mais je fini par comprendre qu’elle ne parle pas le moindre mot d’anglais. Elle doit aller chercher une voisine pour nous sortir de ce mauvais pas !
Malgré tout le repas est délicieux, nous avions commandé une salade Grecque et elle nous apporte un plein saladier avec une énorme tranche de féta. Puis les côtes de porc frites sont énormes avec ce goût si particulier des côtes de porc cuisinées en Grèce et accompagnées de citron. Enfin l’adition est toute douce avec seulement 25 € pour ce repas pantagruélique.
Une de mes bouteilles de « camping gaz » est vide, l‘objectif ce matin est de refaire le stock. Je fini par en trouver une, 7€ alors qu’en France c’est 19,50€ ! Comment peut-on expliquer cette différence ? Beaucoup de choses m’étonnent dans notre espace Européen.
En fait, cette ville « a été », elle est « has been » comme disent les anglo-saxons. Est-ce la crise actuelle ? Est-ce un problème particulier aux sites qui vivaient des salines (comme aux Salins de Giraud en Camargue) ? C’est peut-être un peu les deux phénomènes qui s’additionnent ?
Quoi qu’il en soit nous repartons un peu avant 14 heures pour Nidri, un endroit sympa paraît-il, où s’est arrêté mon frère il y a trois jours. Pour l’instant il faut emprunter le canal de Levkas. C’est toujours un moment inhabituel, il faut passer entre les perches vertes et rouges qui délimitent le chenal. Puis c’est encore une petite mer intérieure, délimitée par le continent à l’Est et les différentes îles sur les autres côtés. La climatologie est totalement différente, Il n’y a pas de vent, la mer est lisse et nous avançons gentiment sur un véritable miroir. Il fait par contre une chaleur éprouvante, maintenant ce sont réellement des vacances en Grèce.
Nous jetons l’ancre dans « Tranquill Bay », face à Nidri à 16h30 et j’embosse à terre. L’endroit est paradisiaque, les collines sont couvertes d’oliviers et de résineux dont des cyprès et des ifs magnifiques. Nidri est une base de sports nautiques et l’animation y est grande, il y a pleins de voiliers, de planches à voile et autres engins nautiques. Maintenant je vais me baigner puis partir à la découverte de cet endroit. Promis je vous raconte demain.
Kalispéra.
Jean-Louis |
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jefais encore desbetises pas moyen de vous avoirsur votre blog ouf vive la grecevous etes ma bouée de sauvetage santé moyenne bonne continutionbisous de roselyned
votreblog 15jours sans nouvelles.."
Envoyé par roselynedemeestered le 02-07-2013 à 18:37
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