Journal de bord de l'Harmattan |
Fri, 05 Feb 2016 21:00:00 - Paraty N° 849 - Retour Ă Paraty
19h00 heure locale, 21hTU et 22h00 en France.
Bonjour Ă tous,
Hier matin c’est repos avant de nous rendre à l’aéroport de Foz do Iguaçu. Tout a une fin et pour Francine l’heure du retour a sonné. Elle décolle à 16 heures pour Rio. Elle reprend ensuite un vol Rio Paris à minuit pour atterrir à Orly vers 16h20 ce vendredi. Finalement les vacances ne se terminerons que lundi.
Pour ma part j’ai dĂ©collĂ© Ă 17 heures pour Curitiba Ă une heure de vol. Puis un autre avion me conduit Ă SĂŁo Paulo. De Curitiba nous volons vers la mer puis nous longeons la cĂ´te. Quelques nuages dans le ciel ne m’empĂŞchent pas de contempler le spectacle. L’arrivĂ©e au-dessus de la baie de Santos et de Guarujá est somptueuse.
Puis nous survolons toute l’agglomération de São Paulo et je peux vous confirmer que c’est effectivement une très grande unité urbaine. Je m’entraîne à utiliser mon bel appareil photo apporté par le Père Noël. J’apprends, je me fais plaisir.
Aujourd’hui c’est une longue journée de bus qui me permet de profiter de la campagne brésilienne. C’est vallonné, un peu comme chez nous le Massif Central, mais avec des palmiers et des bananiers par endroit. En fait c’est de la montagne à vaches avec prairies et forêts.
Il y a d’ailleurs beaucoup de vaches, des blanches, des noires, des marron mais elles sont un peu différentes des nôtres, ici elles ont une bosse sur le dos (Non, je ne divague pas, ce ne sont pas des dromadaires, elles ont des cornes) et beaucoup de peau sous le cou. Il y a également quelques chevaux.
Un peu partout dans la nature on peut voir de grands dômes de terre. Les plus grands font bien entre un mètre et un mètre cinquante de haut. Sont-ce des fourmilières, des termitières géantes ? J’ai demandé à mon jeune voisin de bus. Brésilien il est venu étudier à Paris et parle français mais il ne sait pas lui non plus.
Maintenant nous traversons une région où l’eau est omniprésente au milieu de ce terrain très vallonné formant des fjords dans toutes les directions. La pisciculture y est pas mal pratiquée. C’est encore un endroit très agréable bien qu’il fasse très chaud. Le ciel est bleu et le soleil tape fort.
Puis tout change, nous sommes en haut du précipice qui va nous conduire au travers de multiples lacets vers la mer et la baie de Caraguatatuba que j’aperçois tout au fond. Après trois quart d’heure de descente nous attaquons le bord de mer avec ses longues plages de sable blanc entrecoupées d’avancées rocheuses qu’il faut escalader avant de replonger à nouveau vers la mer.
Nous arrivons enfin à Paraty après 7h30 de bus ! Je n’ai plus qu’à trouver un pêcheur qui, pour quelques dizaines de Réals me transportera avec ma valise sur Harmattan.
A bientĂ´t
Jean-Louis |
"quelle voyage merveilleux hélas francine doit partirbisous de roselyne d"
Envoyé par roselynedemeestere le 07-02-2016 à 14:25
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