Journal de bord de l'Harmattan |
Tue, 28 Mar 2017 22:00:00 - 42°29’ S 73°46’ W N° 995 - L’archipel de ChiloĂ©
19h00 heure du bord, 22h00 TU et 24h00 en France. Castro Bonjour Ă tous,
Après avoir navigué toute la nuit, le jour se lève. Quelle surprise ! Nous avons été téléportés en Bretagne. De chaque côté du bras de mer que j’emprunte des petites collines s’élèvent. Il y a beaucoup de bois, mais également des champs et des prés. Les parcelles sont souvent délimitées par de petites haies.
Les arbres sont les arbres que l’on peut voir chez nous. Il y a de ci de là des arbres en fuseau isolés dont la couleur tire sur le vert jaune, genre peuplier d’Italie. Il y a également des arbres en boule d’une couleur vert très foncé. Dans les prairies des vaches blanches et noires, des rouges, les même que chez nous paissent tranquillement. Je peux voir également des moutons et des poneys.
Et puis il y a de jolies maisons, souvent isolées et très pimpantes. Maintenant c’est une belle église qui se tient au bord du bras de mer. Elle est en bois et son clocher carré monte à n’en plus finir sur plusieurs étages. Mais ce qui fait la particularité de cet endroit ce sont toutes ces fermes à saumon qui envahissent la côte.
De très gros dauphins nous accompagnent, le soleil se lève, il va faire beau même s’il fait encore très frais dans ce petit matin. Mes mains sont gelées à force de tenir les jumelles pour observer ces paysages.
Ici le marnage est très important, 6 mètres trente aujourd’hui ! Le bras de mer est sillonné en permanence par des petits bateaux de travail genre chalands de débarquement. La côte défile, sur bâbord une grande usine fume énormément, on doit y traiter les saumons. Un peu plus loin une réplique exacte de la précédente est construite également sur la berge.
Que cet endroit est sympa ! Il y a également quelques champs labourés. J’aimerais vivre par là . Encore hier nous étions dans des paysages totalement inhospitaliers, est-ce le changement radical qui me fait trouver ce coin si avenant ?
Nous arrivons vers midi à Castro. Nous sommes excités mais l’accueil n’est pas terrible. Avec un tel marnage l’endroit pour accoster avec l’annexe doit être choisi avec soin. Nous nous faisons refouler du ponton des carabiniers ainsi que de celui de l’Armada. Puis nous nous faisons jeter de celui du port. Dur, dur !!! Il n’y a pas vraiment de solution adéquate.
Nous finissons par débarquer près d’une rampe mais à marée basse il va falloir porter l’annexe jusqu’à la mer. Après déjeuner nous partons en ville, la ville haute est beaucoup plus sympa mais j’ai des heures de sommeil à récupérer, je vous la décrirais demain.
A bientĂ´t
Jean-Louis |
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