Journal de bord de l'Harmattan |
Wed, 29 Mar 2017 22:00:00 - 42°29’ S 73°46’ W N° 996 - Castro capitale de ChiloĂ©
19h00 heure du bord, 22h00 TU et 24h00 en France. Castro
Bonjour Ă tous,
Progressivement l’aventure se termine, en fin d’après-midi Jacky a quitté le bateau pour filer sur Santiago. Il a pris un bus de nuit qui part directement de Castro pour la grande capitale du Brésil avec traversée du bras de mer qui sépare l’ile du continent à l’aide d’un bac.
Il fallait avant son départ arriver à faire le plein de gasoil soit approvisionner 400 litres ! D’après le guide nautique nous aurions dû bidonner. Mais la perspective de rapporter 20 bidons de 20 litres de la station qui se trouve en ville haute à environ 600 mètres aide beaucoup à réfléchir.
Heureusement l’expérience est là et j’ai pu arranger avec la patronne de la station service une livraison par camion citerne. Le problème consiste maintenant à négocier avec les autorités du port la permission de venir s’accoster au quai des cargos. Ne parlant pas espagnol c’est un peu compliqué. De plus il faut absolument organiser l’opération pour 14h30, heure de la marée haute du jour (8 mètres de marnage aujourd’hui !!!!).
Mais comme toujours la chance est là et vers midi nous voyons apparaître Milo One. Yvan propose que Clémence m’accompagne puisqu’elle parle la langue locale. Elle se montre super efficace et nous arrivons à un deal. Pour 34 euros l’opération peut s’organiser. Au lieu de bidonner, nous nous bidonnons de plaisir !!!!! (Elle n’est pas très bonne mais dans l’euphorie du moment elle nous a bien fait rire).
Finalement le litre de gasoil étant ici à 532 Pesos soit environ 0.79€, même avec ces 34€ supplémentaire le chargement des 400 litres est une excellente opération. Je suis maintenant prêt à partir pour Valdivia qui se trouve à environ 220 Miles. Mais ce soir j’ai porté toute une cargaison de linge à la laverie que je récupère demain soir.
Je pense reprendre la mer demain soir ou vendredi matin. En attendant je vais continuer à visiter la ville. J’aime beaucoup la ville haute et le problème d’accès à terre est devenu une routine. Je laisse l’annexe au ponton des pêcheurs, je suis maintenant connu et ils s’en occupent bien.
Ce soir nous avons essuyé un énorme orage. Comme la ville est une colline, les rues se sont transformées en véritables torrents. C’était assez impressionnant mais certains gros 4X4 (il y en a énormément ici) roulaient vite envoyant des giclées d’eau sur les passants.
J’ai l’impression que l’aisance financière est assez disparate. Certains ont l’air d’avoir de gros revenus alors que d’autres semblent ne pas rouler sur l’or. Les campagnes autour de la ville, les belles demeures, les grandes pêcheries, les belles fermes sont des signes qui ne trompent pas.
A bientĂ´t
Jean-Louis |
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